Bonnaire: "L’émotion n’est que plus grande"

Par Rugbyrama
  • Julien Bonnaire - clermont toulon - 10 novembre 2012
    Julien Bonnaire - clermont toulon - 10 novembre 2012
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Heureux de la victoire des siens, Julien Bonnaire prend aussi de la distance par rapport à la performance. "Cela reste un match de phase régulière de championnat".

Cette victoire contre Toulon est-elle méritée ?

Julien BONNAIRE: Je pense, oui. On aurait certes pu marquer plus en début de match. Nos fautes nous coûtent aussi très cher. Mais sur l’ensemble, je pense qu’on a mérité la victoire. On a été très présents dans le combat, plutôt pas mal en mêlée aussi, même si le début de match a été bizarre dans ce secteur. On est allé chercher cette victoire, même s’il nous faudra être plus précis en conquête, en touche notamment, pour les prochains gros matchs qui nous attendent (déplacement à Toulouse puis double confrontation contre le Leinster, N.D.L.R.).

L’intensité de ce match rappelait une rencontre internationale...

J.B: Ce sont des valeurs de combat que Toulon a aussi et on savait qu’il faudrait tout mettre pour pouvoir exister. On était obligés d’être serrés, collectifs, de répondre présents dans l’agressivité. C’est une satisfaction d’y être parvenu. Et ceux qui ont remplacé les cadres ont prouvé qu’ils valaient bien des titulaires.

Une fin de match, aussi, où on passe par tous les sentiments...

J.B: Quand Aurélien prend le carton jaune, on se dit: "OK, au boulot parce que là, cela va être compliqué". Ça l’était déjà à 15 contre 15. A un de moins, c’était mal embarqué. C’est notre persévérance qui a payé.

Cette dernière pénalité, la trouvez-vous justifiée?

J.B: Le règlement est comme ça. A partir de là, je pense qu’il y a faute. Même si elle est un peu bête. Mais des fautes bêtes, on en a fait aussi. Cela compense.

Un mot sur l’émotion autour de ce match: on était loin d’un match classique de championnat...

J.B: Le public aussi attendait ce match avec impatience et beaucoup de cœur. C’était important de les sentir pousser derrière nous. Ensuite, quand on gagne des matchs à la sirène, à un de moins et après avoir tout donné, l’émotion n’est que plus grande. Mais il ne faut pas exagérer non plus. Reprenez les images de quand on a été champions: on sautait un petit peu plus que cela... (sourire)

Le mot "revanche" était proscrit avant la rencontre. Et maintenant?

J.B: Toujours. Ce n’est pas le même contexte, pas les mêmes équipes. Cela reste un match de phase régulière de championnat.

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