Albacete: "Nous avons su rester sereins"

Par Rugbyrama
  • Patricio albacete - toulouse stade français - 24 mars 2013
    Patricio albacete - toulouse stade français - 24 mars 2013
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Satisfait de la prestation des siens, le deuxième ligne argentin du Stade toulousain, Patricio Albacete, se félicitait de la maîtrise dont à fait preuve son équipe. "Pato" attend désormais de voir le RC Toulonnais à l’oeuvre.

Comment analysez-vous votre victoire ?

Patricio ALBACETE: Je pense que nous avons pris davantage de risques que le Racing, nous avons voulu produire de jeu, nous avons continuellement attaqué, et ils ont fini par se mettre à la faute. Nous avons pris beaucoup de plaisir.

N’avez-vous pas paniqué quand, juste avant la mi-temps, les Racingmen marquent et reviennent à votre hauteur (11-11) ?

P.A.: Il n’y a rien à dire sur leurs essais. Nous savions que le Racing disposait de plusieurs individualités susceptibles de faire basculer le match en leur faveur. Ce que je retiens, c’est que nous avons su rester sereins, et concentrés sur notre jeu.

En première mi-temps, votre domination sur le terrain dépassait largement le score au tableau d’affichage, et pourtant, vous n’avez que peu marqué (14-11, à la pause, ndlr.). Est-ce un avertissement pour la suite ?

P.A.: Oui, il faudra être plus efficaces. Sur certaines situations, il nous a manqué de la précision, notamment sur la dernière passe. Contre ces équipes que l’on rencontre en phases finales, il faut savoir profiter de chaque occasion. C’est caractéristique des matchs de haut niveau : il faut marquer sur les temps forts, sinon.... l’adversaire reprend espoir.

Vous avez été particulièrement utilisé en touche, en première mi-temps. Était-ce parce que vous saviez que Jean Bouilhou allait être suivi de près par l’alignement du Racing ?

P.A.: Nous avons essayé de varier au maximum les zones visées en touche. Seulement, nous avions identifié une petite faille dans leur alignement, au niveau de ma zone de saut. Nous l’avons exploité d’emblée, et avons continué tant que cela a marché.

Maintenant se profile Toulon...

P.A.: Nous avons désormais deux semaines pour travailler, et aussi du temps pour les observer. Ces deux semaines nous feront le plus grand bien.

Vous aurez l’avantage de la fraîcheur physique, mais aussi de la fraîcheur mentale : qu’ils gagnent ou qu’ils perdent en finale de H Cup, les Varois risquent-ils une décompression en cas de victoire, ou un coup de blues en cas de défaite ?

P.A.: Vous savez, on ne sait jamais comment un groupe va réagir. Je me souviens qu’en 2008, nous avions perdu en finale de H Cup ; pour autant, cela ne nous avait pas empêché d’être champions de France quelques semaines plus tard. Au contraire, ce peut être un levier de motivation supplémentaire : en cas de défaite, on est revanchard, et en cas de victoire, on vise le doublé.

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