Bouilhou: "Nous voulons exister contre le Racing"

Par Rugbyrama
  • Jean Bouilhou - toulouse bordeaux bègles - 9 mars 2013
    Jean Bouilhou - toulouse bordeaux bègles - 9 mars 2013
Publié le Mis à jour
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A la veille du d’un quart de finale de championnat de France et juste avant l’entraînement du capitaine, effectué au Stadium de Toulouse, le flanker toulousain Jean Bouilhou, qui sera titulaire, a évoqué ce rendez-vous capital.

La pluie qui s’abat sur Toulouse vient-elle perturber votre entraînement du capitaine ou votre stratégie pour le match de demain (vendredi, NDLR) ?

Jean BOUILHOU: Non. Peu importe le temps qu’il fera, les conditions dans lesquelles nous jouerons... cette fois, l’important est de gagner. Peu importe la manière. On travaille onze mois de l’année pour cela. On s’adaptera.

Vous vous apprêtez à disputer un quart de finale de championnat de France. Avez-vous eu peur, au cours de la saison, de ne pas le faire ?

J.B.: Oui. Nous sommes passés à côté sur certains matchs. Mais il faut reconnaître qu’il y a du mieux depuis plusieurs semaines. Nous avons envie de retrouver le niveau que nous avons eu par le passé. Nous voulons exister.

Quel regard portez-vous sur l’alignement du Racing ?

J.B.: Le Racing dispose d’un cinq de devant très puissant, et d’une troisième ligne très mobile qui compense la mobilité moindre de leur cinq de devant. Ils ont un bon équilibre. Pour ce qui est de la touche, elle est organisée autour d’Antoine Battut. Ils perdent très peu de ballons, c’est un alignement très performant.

Comment s’est déroulée la semaine ?

J.B.: Elle est passée très vite : nous n’avons eu que quatre jours pour nous préparer. Nous sommes rentrés dans ce match très rapidement, sans trop se poser de questions. L’important, c’était de garder un peu de fraîcheur. Nous avons préservé nos forces.

Sera-ce votre dernier match à Toulouse ?

J.B.: Peut-être, je ne sais pas. Ce peut être le dernier, ou pas. Jouer au rugby un an de plus serait un luxe, mais je le ferai avec grand plaisir. Même si personne n’est éternel, et qu’il faut bien arrêter un jour. Ce peut être mon dernier match de rugby, mais il ne faut pas mettre trop de pathos là-dedans. Ce dont j’ai envie, c’est gagner. Pour que ce match ne soit pas le dernier, justement.

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