Avec Ioane et Steyn, le Stade français frappe fort
Le Stade français a officialisé la venue de l’ouvreur springbok, Mornè Steyn. Avec l’Australien Digby Ioane, le club de la capitale s’arme sérieusement…
Le président Savare veut redonner au Stade français son lustre d’antan. Cela fait quatre ans que le club de la capitale n’a plus réussi à se hisser au sommet du gotha français, ratant la qualification pour les phases finales. Le temps presse. Et l’homme fort du club parisien a décidé de frapper de grands coups sur le marché des transferts.
Ce mardi, la venue de l’ouvreur sud-africain, Mornè Steyn (28 ans), a été officialisée. Un canonnier de renommée mondiale, qui a remporté trois Super XV et qui compte pas moins de 42 sélections chez les Springboks (486 points marqués). Steyn s’est engagé pour trois saisons, s’inscrivant ainsi sur la durée avec le Stade français mais faisant une croix sur sa sélection nationale, où il était notamment barré par la jeune pépite, Pat Lambie. Il doit arriver à la fin de la saison de son club des Bulls.
Le staff prend aussi forme
Steyn constitue la seconde recrue phare au sein du club parisien, après l’Australien Digby Ioane. Le Wallaby (27 ans, 34 sélections) se trouvait en désaccord total sur le plan financier avec sa province des Reds et il a décidé de la quitter à la fin de la saison. Le Stade français a sauté rapidement sur cette occasion en or, disposant ainsi dans ses rangs d’un finisseur de luxe (11 essais avec l’Australie). Quant au staff, celui prend de plus en plus forme. En effet, dimanche, le nom du Massicois, Jean-Frédéric Dubois, était annoncé afin de prendre en charge les arrières. Il sera sous les ordres de Gonzalo Quesada, dont l’arrivée à la tête de l’équipe a été officialisée par Jacky Lorenzetti, le président du Racing.
Avec les prolongations de Dupuy, Papé, Mostert ou De Malmanche, le visage du Stade français se dessine sérieusement et il semble séduisant sur le papier. Reste à voir s’il saura rivaliser avec son voisin, le Racing, qui s’est lancé dans une belle course à l’armement avec les signatures de Roberts, Lydiate, Planté ou Sexton. En tout cas, le message envoyé par Thomas Savare est clair: le Stade français doit ressortir de l’anonymat. Et il se pourrait bien que d’autres renforts suivent…
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