Auradou: "Il est urgent de gagner pour le Stade français"

Par Rugbyrama
  • Auradou - Stade français - 20 septembre 2012
    Auradou - Stade français - 20 septembre 2012
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Avant d'affronter le Stade toulousain, David Auradou, rassuré par les deux victoires en Challenge européen, entend voir son équipe confirmer en Top 14. Pour l'ancien deuxième ligne emblématique du Stade français, son club n'a plus "le droit à l'erreur".

Heureux de retrouver le Stade de France avec le costume d'entraîneur ?

David AURADOU: Plus que le Stade de France, c'est l'adversaire qui rend cette rencontre excitante. Évidemment, le cadre est toujours exceptionnel. Mais dès que le coup d'envoi sera donné, qu'il y ait 80 000 spectateurs ou 10 000, cela ne change rien. Maintenant, en tant qu'entraîneur, j'attends surtout de ce match des réponses.

Lesquelles ?

D.A: D'abord, sur notre capacité à gagner. Ensuite, on veut savoir comment les joueurs vont appréhender l'évènement. Nous avons une équipe très jeune avec des joueurs qui nous ont donné satisfaction en Amlin Cup. Moins en championnat. Depuis le début de saison, nous lançons beaucoup de joueurs. Je ne veux pas qu'on nous jette de fleurs, mais peu d'équipes lancent autant de jeunes joueurs que nous. Nous avons donc besoin de réponses pour valider notre travail. Mais la chose la plus importante, c'est évidemment la victoire. Surtout face au Stade toulousain.

Pascal Papé déclarait avant vous qu'il fallait absolument gagner quelle que soit la manière. D'accord ?

D.A: Nous sommes tous sur la même longueur d'ondes...

Votre mêlée est un secteur plutôt satisfaisant depuis le début de saison. N'est-ce-pas, face au Stade toulousain, un point sur lequel vous allez devoir insister ?

D.A: Nous avons effectivement le sentiment de bien travailler, mais pas seulement dans ce secteur. Nous avons loupé notre début de saison, non pas sur l'investissement, non pas sur notre mise en place, mais essentiellement sur l'indiscipline et le manque de réussite au pied. C'est ce qu'il y a de plus criard. Maintenant, nous allons affronter le champion de France en titre qui est la référence dans tous les secteurs. C'est une équipe qui, il y a une dizaine d'années, était beaucoup portée sur le jeu, moins sur les phases de combat. Ils ont perdu quelques titres. Et comme ils ont oublié d'être bêtes, ils ont vite remis l'accent sur ce secteur de jeu avec notamment Yannick Bru qui a fait un travail considérable. Nous allons donc passer au révélateur de la mêlée toulousaine.

Le Clasico a-t-il toujours la même saveur pour vous ?

D.A: Pour nous, oui. Pour Toulouse, je ne crois pas que nous soyons la bête à abattre (rires). Le "Clasico" a sans doute perdu un peu de sa splendeur. Cela fait quand même deux ou trois saisons que nous avons chuté dans la hiérarchie. Nous reconstruisons. Et Paris ne s'est pas fait en un jour. On a besoin d'un peu de temps, même si d'un point de vue comptable, il est urgent de gagner et de prendre des points. Il est également urgent de valider le travail qui est effectué au quotidien. On a laissé trop de points en route depuis le début de la saison. Du coup, nous n'avons plus le droit à l'erreur.

D'autant plus que quatre jours après la réception de Toulouse, vous vous déplacez à Toulon...

D.A: (Il coupe)... C'est toujours mieux que de recevoir les Toulonnais. Nous aurons peut-être un peu moins de pression. Surtout, si nous gagnons samedi contre Toulouse. Mais jouer les deux meilleurs équipes du championnat en quatre jours, c'est compliqué...

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