Elissalde: "Nous avons essuyé l'orage"

Par Rugbyrama
  • Elissalde - Toulouse - 30 décembre 2012
    Elissalde - Toulouse - 30 décembre 2012
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Les joies de Quesada et Lanta, le soulagement d'Elissalde, la lucidité de Guiry ou la philosophie d'Etcheto... retrouvez les phrases marquantes du week-end.

Quesada (directeur du rugby du Racing-Métro): "C'est une belle victoire et un bel exploit de gagner à Montpellier. Il y a un bel engagement, une très belle première période. On aurait pu faire un écart plus conséquent qui pouvait nous permettre d'avoir une seconde période plus sereine. Montpellier, qui a est une grosse équipe, a su revenir pour nous mettre en difficulté. Cela donne toute sa valeur à cette victoire. Depuis le début de la phase retour, on a mis le cap vers la sixième place. On réussit un sans-faute au niveau des résultats. Dans le jeu, à l'image de la première période, on a montré que l'on pouvait créer des espaces. Les ambitions sont les mêmes qu'en début de saison pour être dans les six premiers et avoir droit à un barrage. Jusqu'à la 26e journée, cet objectif ne changera pas."

August (talonneur et capitaine de Biarritz): "On a fait un match conforme à tous ceux qui nous ont précédés ici. On a tenu la dragée haute aux Toulonnais pendant 55 minutes mais leur banc a fait la différence. Tenir davantage aurait été un exploit. On voulait envoyer du jeu pour ne pas cadenasser le match une semaine après ce fantastique derby (Bayonne-Biarritz 6-6, Ndlr). On a réussi à leur poser des problèmes et on sort de ce match satisfait. La qualification est désormais très loin et entrer dans les six serait un bel exploit. On va quand même essayer de s'accrocher à la septième place pour passer en H Cup. On a aussi un titre à défendre en Challenge européen mais cette année, ce sera plus dur que de gagner la H Cup..."

Elissalde (entraîneur de Toulouse): "On peut avoir des regrets sur nos erreurs de défense qui ont été trop nombreuses. Nous avons manqué trop de un contre un et face à ce genre d'équipe cela ne pardonne pas. (Au sujet des doublons) Nous avons essuyé l'orage et nous n'en sommes pas sortis indemnes. Ce qui est important dans notre équipe c'est l'esprit. Même dans les moments difficiles, elle n'a jamais lâché. On va essayer de se ressourcer cette semaine et attendre contre le Stade Français le retour de notre autre équipe. La semaine qui vient va faire du bien et permettre à tout le monde de se remettre sur pied".

Etcheto (entraîneur de Bordeaux-Bègles): "Battre le Stade toulousain cela aurait été extraordinaire. Les regrets sont à ce niveau-là, sinon c'est ce que nous étions venus chercher: se rassurer. C'était un beau match de rugby. On est moins fort que Toulouse. On l'était avant, on le sera demain mais aujourd'hui nous étions plus forts et si nous avions été plus ambitieux on aurait pu ne pas taper ce drop, les pousser à la faute et marquer cet essai du bonus. Là, cela aurait été un réel exploit qui aurait été mérité aujourd'hui. On sait cependant où on est. C'est à la fois rageant et encourageant. C'est en regardant jouer Toulouse que l'on progresse. On sait qu'on lutte avec Agen qui a perdu, on va recevoir Mont-de-Marsan et Bayonne pour se sauver définitivement".

Lanta (manager de Bayonne): "Cette victoire tombe à point nommé. On avait besoin d'un succès pour valider notre maintien. On va s'offrir une fin de saison plus tranquille, plus sereine. Rien n'a été facile, cette année, il a fallu se battre tous les week-ends pour effacer notre très mauvais début de saison. Cette semaine a été très compliquée juste après le derby basque mais le groupe s'est resserré. Même quand les Agenais sont revenus à 20-20, on a eu la maîtrise nécessaire pour mettre un dernier coup de rein. Cette victoire, c'est celle d'un état d'esprit. Dans quinze jours, on reçoit Toulon à Anoeta, on va pouvoir enfin se lâcher, pour tenter de faire trembler l'ogre toulonnais"

Guiry (troisième ligne de Perpignan): "On fait une bonne première période. On se créé des situations et des occasions sur les extérieurs et, même si l'on manque d'efficacité sur deux ou trois coups, on concrétise sur deux beaux essais. En seconde période, on connait toujours ce trou pendant 15 à 20 minutes. Je ne cherche pas d'excuses, mais j'ai senti pour la première fois qu'on n'arrivait pas à mettre le coup de collier. Même si on n'a jamais paniqué, on a eu du mal physiquement. On a manqué d'énergie pour sécuriser notre victoire. On s'en tire bien. C'est positif, on part en vacances à la sixième place, après une quatrième victoire consécutive. On croit plus que jamais à la qualification et on va avoir une semaine pour se reposer et se régénérer".

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