Perpignan : Un message à comprendre

Par Rugbyrama
  • Bertrand GUIRY - 03.09.2011 - Perpignan
    Bertrand GUIRY - 03.09.2011 - Perpignan
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L’Usap est sous pression. Broyés lors de leur dernière sortie à Castres, les Catalans ne disposent que de cinq unités d’avance sur la zone rouge. Sylvain Deroeux, le directeur général, indique que l’équipe doit avoir "la volonté de se projeter rapidement vers l'avant". Cela débute face au Racing.

A l’image de sa saison, Perpignan a débuté de la plus mauvaise des manières la phase retour du Top 14. Indisciplinée, maladroite et peu à l’aise dans l’occupation, l’Usap a subi face à Castres, encaissant une sévère défaite (33-6). La neuvième déjà ! Bref, la formation catalane s’englue dans les profondeurs du classement. Au point de rester toujours sous la menace de la zone rouge. Lyon, premier relégable mais qui compte un match en moins, pointe à cinq longueurs derrière. Paul Goze évoque "le maintien" depuis plusieurs semaines. Sylvain Deroeux, nouveau directeur sportif, se veut pour sa part moins dramatique. "Nous sommes à la lutte avec quatre ou cinq équipes pour le maintien. Mais, je pense qu'il est un peu trop tôt pour dramatiser une opération maintien".

"Des cycles d’un mois"

"Maintenant, il faut avoir la volonté de se projeter rapidement vers l'avant", précise l’ancien troisième ligne de Perpignan. Et dans l’immédiat, c’est la venue du Racing à Aimé-Giral qui se profile à l’horizon. Une rencontre ô combien importante pour les Catalans qui se sont déjà inclinés à trois reprises à domicile cette saison. Pour autant, Deroeux n’en fait pas une priorité absolue. "Pour moi, aucun match n'est LE match capital, parce que, qu'il soit gagné ou perdu, on va soit surjouer la victoire, soit surjouer la défaite. Je préfère travailler sur des cycles d'un mois, avec des objectifs précis en points. La réception du Racing Métro n'est, par exemple, pas plus essentielle que le déplacement à Brive dans un mois".

"Simplifier le message"

Depuis son arrivée, Sylvain Deroeux s’évertue à faire passer un message au groupe. Un discours qui se veut simple mais performant à la fois. Et il n’oublie pas le rôle primordial du staff. "Plus on simplifie le message, plus on simplifie le cadre de travail, plus on a des chances de redynamiser le groupe. On essaie donc de faire simple, efficace et de manière à ce que personne ne se disperse. Je ne pense pas que les joueurs manquent de conviction ou d'investissement, c'est plus un problème de repères. C'est à nous, encadrement, de définir des cibles, des objectifs pour que les joueurs se les accaparent ensuite". Dès samedi, on se rendra compte si les Perpignanais ont compris le message.

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