Toulouse seul au monde

Par Rugbyrama
  • Lionel NALLET - 28.01.2012 - Racing Metro 92
    Lionel NALLET - 28.01.2012 - Racing Metro 92
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Sans six de ses internationaux français, Toulouse a imposé encore un peu plus sa loi ce samedi en s'imposant au Racing (19-13). Le leader toulousain a su faire le dos rond en seconde période face à des Racingmen guère réalistes au pied. Les hommes de Novès s'envolent en tête du championnat.

Le festival offensif exceptionnel offert lors du match aller au Stadium n'a pas été reproduit ce samedi. Pourtant, l'issue est restée la même, et les conséquences sur le haut de tableau sont bien plus importantes. En s'imposant au Stade de France face à un candidat sérieux aux phases finales, le Stade toulousain à réalisé l'énorme coup de cette seizième journée. Il relègue à dix points son dauphin Clermont avant le match des Auvergnats à Bordeaux-Bègles ce samedi soir.

Un Racing à deux visages

Lorsque M. Poite renvoyait les acteurs aux vestiaires pour la pause, on ne se doutait alors pas d'une fin de match aussi indécise. Malmenés en touche, écrasés en mêlée, les Racingmen se trouvaient bien heureux de ne compter "que" six points de retard à la mi-temps. Le début de seconde période laissait même entrevoir la correction avec ce drop réussi par Beauxis trente secondes après la reprise. C'est pourtant à partir de ce moment que les joueurs de Berbizier relevait la tête. La conquête, qui avait été si faible en première période, devenait efficace. En mêlée notamment, grâce à l'apport d'Andrea Lo Cicero sur le côté gauche de la première ligne. C'est d'ailleurs l'Italien qui permettait au Racing de passer devant en marquant en force (et peut-être aussi en rampant au sol) le seul essai francilien (52e).

Galan décisif

Si les Racingmen semblaient totalement revigorés, ils manquaient aussi de réalisme dans les moments clés. Privés de leur buteur habituel Johnathan Wisniewski, et même si Descons ne déméritait pas, ils manquaient le coche sur les tentatives de pénalités lointaines, que Steyn a toutes manquées. Un facteur important dans une rencontre aussi serrée, que les Toulousains allaient, comme à l'aller, emporter dans les dernières minutes. Comme un symbole, c'est le jeune troisième ligne Gilian Galan, qui n'avait plus joué depuis le 26 novembre dernier, qui permettait aux Stadistes de faire la décision sur une belle inspiration après une mêlée à 5 mètres de l'en-but du Racing. Une leçon de réalisme réussie par des Rouge et Noir malmenés en seconde période, et qui ont su laisser passer l'orage pour mieux piquer. Grâce à cela, Toulouse est seul au monde au soir de cette 16e journée.

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