Toulouse toujours roi de France

Par Rugbyrama
  • Remise bouclier de Brennus - Toulouse Toulon - 9 juin 2012
    Remise bouclier de Brennus - Toulouse Toulon - 9 juin 2012
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Au terme d'un suspense haletant, Toulouse conserve son titre de champion de France après avoir battu Toulon (18-12) en finale. Les hommes de Novès ont construit leur succès grâce à une mêlée largement dominatrice et au 100% de réussite au pied de McAlister.

Malgré une dernière frayeur et un sursaut d'orgueil toulounnais, le Stade toulousain a réussi à conserver son titre de champion de France. Un dix-neuvième bouclier de Brennus dans l'histoire du club acquis après une sévère empoignade, parfois monotone mais crispante jusqu'au bout. Les supporters du RCT se souviendront certainement longtemps de la maladresse de David Smith. Sur un trois contre deux alors qu'il ne restait plus que deux minutes à jouer, l'ailier toulounnais n'arrivait pas à réceptionner la passe de Matt Giteau alors que sur cette action, la première véritablement dangereuse pour les Varois, la ligne d'essai paraissait enfin accessible. La dernière tentative de franchir les cinq derniers mètres en force après la sirène restait vaine tant les Toulousains faisaient preuve de courage et d'organisation pour ne céder aucun centimètre de terrain.

Un titre au final logique sur l'ensemble de la saison puisque Toulouse a dominé ce Top 14 tout au long de cet exercice redouté tant il a été perturbé par les échéances internationales. Pourtant, le Stade n'a certainement pas offert son plus beau rugby pendant cette phase finale, mais les joueurs de Guy Novès ont misé sur leur pragmatisme et leur expérience pour faire plier Castres puis l'ambitieux RC Toulon, au terme de deux rencontres sans essai mais parfaitement maîtrisées où la botte de McAlister a fini par faire la différence.

Toulouse et sa mêlée

Dans un stade de France entièrement Rouge et Noir, les spectateurs ont assisté à ce mano à mano particulièrement tendu et souvent limité au défi physique. Cette finale n'a pas tenu toutes ses promesses en terme d'intensité et de jeu. Entre deux équipes timides, guidées par l'envie de ne prendre aucun risque et maladroites en raison d'une averse survenue juste au coup d'envoi, les débats ont souvent été limités au petit périmètrre. Les deux formations comptaient sur leur buteur pour faire la différence : Wilkinson répondant à McAlister. Mais l'artilleur toulousain s'appuyait sur ses avants pour bénéficier de munitions. En effet, la mêlée stadiste, galvanisée par un Gurthro Steenkamp survolté, s'amusait de sa rivale et l'ouvreur néo-zélandais inscrivait douze points sur des pénalités évidentes et indiscutables. Pourtant, malgré ce déficit dans ce secteur clé, les hommes de Joe Van Niekerk ne baissaient pas pavillon et arrivaient à conserver un score de parité jusqu'à l'heure de jeu, grâce notamment l'indiscipline des protégés de Guy Novès dans le jeu au sol. Mais l'échéance devenait inéluctable au fil des minutes. Le carton jaune reçu par Davit Kubriashvili à la 63e minute renforçait l'idée que le Stade toulousain allait une nouvelle s'imposer au Stade de France.

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