Stade français: l'heure de vérité

Ce Racing-Stade français sera bien plus qu'un derby. En effet, le vainqueur mettra un pied en phase finale. Les Stadistes, qui restent sur leur déception en demi-finale d'Amlin Cup face à Toulon (32-29) doivent rebondir. Dans l'interview croisée du Midi Olympique paru ce lundi, le demi d'ouverture international argentin Felipe Contepomi explique les enjeux de la rencontre pour le Stade français : "J’espère que nous allons gagner, nous en avons les moyens […] Si on perd, c’est fini. Alors que le Racing aura peut-être encore une petite chance. Tout dépendra alors de la dernière journée de championnat". À David Attoub, pilier parisien, de compléter devant les micros de l'AFP: "Il est vrai que depuis deux-trois mois nous savons que notre qualification va se jouer au Stade de France face au Racing, donc, forcément ce sera un match capital". Les Parisiens, en gagnant, auraient leur destin en mains et se déplaceraient confirmer leur sixième place à Biarritz lors de la 26ème et dernière journée du Top 14. 

La conquête, clé de voûte du succès

Mis en confiance par une belle prestation du côté de Toulon qui a failli permettre aux Parisiens de retrouver Biarritz en finale de Challenge européen, les hommes de Michael Cheika peuvent espérer mettre à mal le Racing. Malgré la pression d'un tel rendez-vous, les Parisiens savent ce qu'ils doivent faire pour espérer l'emporter: expose Contepomi. En habitués du Stade de France, les Parisiens vont tenter d'imposer leur rythme aux Franciliens.

Un rythme que redoute Juan Martin Hernandez, compatriote et ancien coéquipier de Felipe Contepomi qui évolue désormais au Racing : "Notre objectif sera d'empêcher le Stade français de mettre de la vitesse […] Nos avants sont costauds mais le Stade français n'a pas à rougir dans ce secteur. Avec Dimitri (Szarzewski), Pascal (Papé) ou Roro (Rodrigo Roncero), ils ont une force de pénétration qui permet ensuite à Felipe de mettre un jeu de mouvement en place". Les jeunes joueurs ayant assuré l'intérim avec panache en Amlin Challenge Cup, à l'image d'Hugo Bonneval et de Jules Plisson, le Stade français peut également compter sur ses jeunes pousses pour terminer la saison de la meilleure des façons.