Olibeau : "Repartir de très bas"

La semaine dernière, marquée par un séjour à Matemale, n'a pas permis de redresser la barre sur le terrain. Mais dans la vie du groupe et la relation avec les coachs, elle semble avoir été bénéfique...

Olivier OLIBEAU : Le groupe a pu échanger en toute franchise avec le président et le staff. Il était très important de ne pas laisser traîner des incompréhensions ou des choses mal perçues. Le discours est bien passé, les joueurs se sont enfin lâchés. Personne n'a jugé ou critiqué mais il y avait un message à faire passer. Par manque de connaissance de Jacques Delmas, certains joueurs ne le comprenaient pas ou avaient peur de ses réactions. Ce n'était bénéfique ni pour le staff ni pour le groupe. Le stage a permis à tout le monde de se resserrer et de repartir sur de bonnes bases.

Le club et l'équipe connaissent une période charnière avec des résultats délicats et de nombreuses fins de contrat à gérer. Comment le groupe vit-il cette phase ?

O.O. : Tout le monde est conscient, depuis cet été, de vivre une saison charnière, encore plus actuellement vu que le sportif vacille. Mais le club doit plus que jamais rester uni pour retrouver le droit chemin à tous les niveaux. De toute manière, tout l'effectif est sous contrat au moins jusqu'à la fin de l'année. Le renouvellement des joueurs est avant tout lié au projet que l'on pourra proposer et donc à nos résultats. La vérité viendra en priorité du terrain.

L'équipe vient d'enchaîner trois défaites. Arrivez-vous à rester optimiste avant le match de ce samedi à Bayonne ?

O.O. : Je suis plutôt optimiste. De toute manière, il le faut. Si nous étions en mai, il faudrait serrer les fesses. Mais aujourd'hui, je suis entièrement persuadé que si chacun est suffisamment honnête envers lui-même, professionnel et reste dans le cadre défini, je ne vois pas pourquoi ça ne marcherait pas. Contre Clermont, nous avons produit vingt bonnes premières minutes. Alors, d'accord, l'Usap n'a pas le rebond de son côté mais cela doit se provoquer aussi. Il ne faut surtout pas encore dramatiser notre situation.

Comment peut-elle justement réagir ? Que doit-elle améliorer impérativement ?

O.O. : Pour s'imposer à Bayonne, il faudra retrouver de la confiance et de la cohésion en défense, secteur qui symbolise le mieux l'état d'esprit d'une équipe, et dominer grâce à notre conquête. Il ne faut pas hésiter à revenir à des choses basiques mais que la grande majorité de l'équipe maîtrise. Nous devons de toute manière repartir de très bas pour revenir à l'essentiel en étant avant tout sérieux et disciplinés.