Perpignan sous oxygène

Par Rugbyrama
  • Perpignan melée Top 14
    Perpignan melée Top 14
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Suite à la cuisante défaite du week-end dernier à Toulon (38-0), la deuxième consécutive, Perpignan a décidé de se remobiliser. Pour ce faire, le groupe catalan a été prié de participer à un stage en altitude à Matemale pour se remettre à l’endroit. Et replacer le combat au centre de son jeu.

C’est une déconvenue qui a laissé des traces. Alors pour panser ses plaies et soigner ses cicatrices, joueurs et membres du staff catalans ont décidé de s’exiler. Jusqu’à mercredi soir, les Sang et Or se retrouvent donc à Matemale, petit village pyrénéen et rendez-vous annuel de leurs préparations de pré-saisons, pour prendre un bol d’air salutaire. Une décision collégiale souhaitée par Paul Goze et certains cadres pour resserrer les liens et les liants d’un groupe qui s’apprête à affronter l’épouvantail clermontois vendredi prochain.

La genèse de ce stage sort directement des vestiaires de Mayol. Après la fanny toulonnaise, les joueurs se sont parlés : "il faut crever l’abcès avant que ce ne soit trop tard. On a prévu de se réunir lundi pour bien se parler," avait promis Adrien Planté. De cette discussion d’hier, tout le monde s’est accordé sur un point : un retour aux valeurs du combat est nécessaire. Sous peine de revivre une saison chaotique comme la précédente.

A l’image du XV de France

La recette gagnante – les Perpignanais le savent – est celle utilisée par le XV de France : combat, solidarité et encore combat. "On a pu le voir avec l’équipe de France : être agressifs et retrouver l’envie collective, car elle est trop individuelle actuellement, peut permettre de se relever," clame Jérôme Porical. Désormais, "il faut mettre le beau jeu de côté et retrouver la rage, la teignace, et la méchanceté." Un retour aux valeurs, à l’ADN du club, donc, comme seul remède.

Car, comme l’a montré le match contre le RCT, les maux sont profonds : problèmes en conquête, mêlées fermées chahutées… Bref, tous les syndromes d’une équipe fragile. "On doute, le groupe est dans un cercle vicieux et traîne ce boulet depuis le début de saison même s’il a fait des cache-misère," explique Florian Cazenave. Aussi bien dans les têtes que pour les corps, l’USAP se cherche un nouveau souffle du côté de Matemale. Et les coéquipiers du capitaine Olivier Olibeau le savent, rien n’est plus beau que la victoire. Le président Goze l’a promis, "si on bat l’ASM, tout sera oublié." Malheureusement, ce n’est pas la blessure pour un mois de Robins Tchale-Watchou, l’un des leaders du pack, qui va aider les Catalans à se remettre en ordre de bataille. Quand rien ne va...

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