Perpignan n'y arrive pas

Par Rugbyrama
  • David MARTY - 07.01.2012 - Perpignan
    David MARTY - 07.01.2012 - Perpignan
Publié le Mis à jour
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Au terme d'un match très engagé dans le combat, Perpignan n'a pas su faire la différence et doit se contenter de partager les points avec le Racing (14-14). L'Usap reste sous pression, ne disposant que quatre points d'avance sur la zone rouge. Pour le Racing, c'est une bonne affaire pour la qualif'.

Et dire que tout avait bien commencé... une entame au rythme effréné, avec deux pick’n go suivis d’une magnifique percée plein champ de James Hook qui retrouvait Guilhem Guirado à hauteur, lequel transmettait à Farid Sid pour l’essai le plus rapide de cette saison de Top 14: quarante-huit secondes, et Aimé-Giral rugissait déjà de plaisir. Les Catalans venaient de dévoiler leur stratégie: multiplier les passes et les temps de jeu pour priver les Racingmen de ballons, dont ils redoutaient la puissance. Une stratégie bien inspirée, d’autant que les Catalans jouaient contre le vent, et surtout appliquée à la lettre par les joueurs. Les Racingmen passèrent ainsi six minutes à courir après le cuir. Six longues minutes à subir la furia catalane, pendant lesquelles ils encaissèrent huit points (un essai et une pénalité).

Seulement voilà, à relancer tous les ballons, on s’expose forcément à des fautes, qui constituent autant d’occasions de marquer des points, chose que Jonathan Wisniewski ne se priva pas de faire. Deux pénalités plus tard, le Racing avait sorti la tête de l’eau, et virait à la pause avec seulement deux points de retard (8-6). Surtout, en s’entêtant de ne pas user du pied, les Catalans étaient incapables de sortir de leur camp et continuaient à subir territorialement.

Le réalisme du Racing, la mêlée catalane

Le deuxième acte et le fait de jouer avec le vent ne changea rien à la stratégie catalane: du jeu, de la conservation, et encore du jeu, le tout accompagné avec une agression systématique de la zone du 10 avec James Hook et Maxime Mermoz, tous deux très bons, ou avec des avants lancés à hauteur avec les intenables Guilhem Guirado et Ovidiu Tonita. Des intentions de jeu, quelques beaux mouvements, mais... un score qui n’évolue pas, et surtout un Racing qui, mine de rien, s’installait durablement dans le camp catalan. Et ce qui devait arriver... arriva.

Une percée signée Juan Imhoff, survenue peu après l’heure de jeu, excellent ce samedi soir sur toutes ses interventions. Une banderille, léthale, qui instilla le doute dans les têtes catalanes: 11-14, le Racing repassait devant. Un doute que les Catalans surent néanmoins chasser quelques minutes plus tard, grâce à une énorme poussée sur une mêlée introduction Racing au pied de ses poteaux qui donna aux Catalans la pénalité de l’égalisation. Le score allait en rester là malgré un ultime sursaut Sang et Or. A l’issue du match, les Perpignanais oscillaient entre frustration et espoir, déçus d’avoir concédé un match nul à domicile, mais néanmoins fiers d’avoir produit une telle prestation. Qu’ils se rassurent, plusieurs de leur concurrents directs ne peuvent même pas se satisfaire d’autant...

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