Lagarde: "Partir était la chose à faire"

Par Rugbyrama
  • Raphael LAGARDE - 09.09.2011 - Montpellier
    Raphael LAGARDE - 09.09.2011 - Montpellier
Publié le Mis à jour
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En manque de temps de jeu à Montpellier, l'ouvreur Raphaël Lagarde a rejoint ce lundi Agen, où il s'est engagé pour un an et demi (plus un optionnel). S'il est actuellement blessé, il entend profiter de cette fin de saison pour retrouver la confiance avant de se projeter sur le prochain exercice.

Comment s'est passé le premier contact avec vos nouveaux partenaires ?

Raphaël LAGARDE : Je les ai rencontrés ce lundi matin. Je ne me suis pas vraiment entraîné avec eux puisque je suis blessé (il a été opéré d'une fissure du ménisque au genou droit, N.D.L.R.) et que je suis resté aux soins et à la muscu. Mais j'ai vu tout le monde. Il m'attend désormais au moins quatre semaines de remise en forme et je devrais être opérationnel mi-février.

Connaissiez-vous certains de vos coéquipiers ?

R.L. : Oui, je connais bien Maxime Machenaud avec qui j'ai joué en jeunes à Bègles, puis en équipe première à Bordeaux. Nous étions partis en même temps. J'ai aussi côtoyé Marc Giraud l'an passé à Montpellier. Ils m'ont aidé puisque ce sont eux qui m'ont présenté au reste du groupe. Après, j'ai croisé pas mal de joueurs agenais en Pro D2. Et puis, j'avais de bons échos sur l'état d'esprit du groupe. C'est plus simple pour s'intégrer.

Pourquoi avoir choisi de rejoindre Agen en cours de saison ?

R.L. : A Montpellier, la situation était devenue difficile. Il y avait du monde au poste d'ouvreur et je n'aurais sûrement pas rejoué cette saison. Partir était la meilleure chose à faire. De toute façon, il aurait fallu que je trouve un club pour l'an prochain. Le faire en milieu de saison est encore mieux. La seule chose pénible est que j'arrive blessé...

Mais quittez-vous le MHR avec des regrets ?

R.L. : Là-bas, il y avait un super groupe, de belles infrastructures et de bons entraînements grâce à un staff de qualité. Alors il y a bien sûr quelques regrets mais je manquais de temps de jeu. Cela ne servait pas à grand-chose de rester. Si je fais du rugby, c'est pour jouer, pas pour regarder mes partenaires tous les week-ends. Ce n'est pas facile de laisser les copains au milieu de la saison mais c'est pour la bonne cause.

Même si à Agen, vous aurez aussi une rude concurrence avec notamment Conrad Barnard...

R.L. : Bien sûr mais cela motive toujours. A Montpellier, j'étais en concurrence avec François Trinh-Duc et Santiago Fernandez. Ici, ce ne sera pas les mêmes hommes mais Barnard est aussi un grand joueur et c'est toujours bénéfique d'évoluer avec.

Vous êtes-vous fixé des objectifs personnels ?

R.L. : On verra déjà comment va évoluer ma blessure. Mon but est de retrouver un bon niveau rapidement mais je n'ai pas mon objectif précis. Je pense d'abord à revenir sur les terrains et si j'ai la chance de jouer, à moi de prouver quelque chose. C'est tout pour cette saison car je suis aussi conscient que le groupe est déjà formé et ensuite, cela en sera une nouvelle qui commencera. Je pourrai effectuer la préparation avec l'équipe et les choses seront différentes.

Justement, vous savez que Christian Lanta et Christophe Deylaud ne seront plus les entraîneurs d'Agen la saison prochaine. Est-ce que cela change quelque chose ?

R.L. : Non, pas vraiment. Je n'ai eu que de bons retours sur eux. Je sais que ce sont de bons entraîneurs, appréciés par les joueurs. Il existe une confiance mutuelle entre le groupe et eux parce qu'il existe un échange et un relationnel bénéfiques pour tout le monde. Tant mieux pour cette fin de saison. On verra ensuite qui arrivera. Je ne connais les futurs entraîneurs. C'est un point d'interrogation mais je ne suis certainement pas le seul à être dans l'attente.

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