Le Stade français s'impose de justesse face à Perpignan

Par Rugbyrama
  • Dupuy - Stade français Perpignan - 21 avril 2012
    Dupuy - Stade français Perpignan - 21 avril 2012
Publié le Mis à jour
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En disposant dans la douleur de Perpignan, le Stade français reste en course pour une éventuelle qualification pour les barrages du Top 14. Perpignan, auteur d’une superbe fin de match, ramène un point de bonus défensif précieux dans l’optique du maintien. Et aurait même pu espérer mieux (35-31).

L’avant-match aurait presque occulté l’enjeu de cette rencontre. Entrés seuls sur la pelouse, Rodrigo Roncero et Dimitri Szarzewski disputaient samedi leur dernière rencontre à domicile sous le maillot du Stade français. Une page de plus qui se tourne pour le club parisien. Difficile à encaisser, à en juger par les larmes du talonneur international avant le coup d’envoi.

L’enjeu de cette rencontre était pourtant bien sportif, avant-tout. Dans l’obligation de s’imposer, pour conserver un espoir de qualification pour les barrages du Top 14, les Parisiens lançaient la première offensive par l’intermédiaire de leur capitaine Parisse qui perçait plein centre. Mais à la faute au sol dans la continuité, ils offraient à James Hook la première d’une interminable série de pénalités dans ce match.

En-avants, pertes de balle en pagaille, la rencontre se distinguait par un côté désordonné qui, s’il n’a certainement pas régalé les amateurs d’interminables séquences de jeu, a au moins eu le mérite d’ouvrir beaucoup d’espaces. Un rugby anarchique dont les Parisiens, portés par le vent en première période, tiraient dans un premier le temps le meilleur profit. Julien Dupuy par quatre fois, dont deux fois à plus de 50m, envoyait le ballon entre les poteaux et donnait logiquement l’avantage aux siens, James Hook se contentant alors de six points.

Le désordre ambiant, largement alimenté par une conquête catalane désastreuse en première période, ne pouvait que finir par ouvrir des espaces aux attaquants. C’est donc logiquement ce qui arriva. Roncero tout d’abord, omniprésent pour sa der’ à domicile, profitait d’une grosse mésentente des Catalans sur une touche à 5m de leur ligne d’en-but pour récupérer le ballon en fond d’alignement. L’Argentin plongeait derrière la ligne et inscrivait le premier essai de la rencontre, pour un avantage que l’on pensait alors terrible pour le suspense (31e, 19-6). Naïf. Perpignan, bien mieux dans la manière et donc dans la tête depuis plusieurs semaines, allait mettre la pression jusqu’au bout sur les Parisiens.

Hook, animateur superbe

Dans le sillage d’un James Hook décidément très à l’aise en sang et or, l’USAP revenait tout d’abord au score juste avant la pause, d’un essai en bout de ligne de Planté après un gros temps fort catalan. Et même si George Smith, lui aussi très en vue, plantait dès le retour des vestiaires un essai pour un nouveau min-break (29-13), les Catalans avaient décidé de ne jamais rien lâcher. Bien leur en a pris.

Beaucoup plus dynamiques au fur et à mesure que le match avancé, avec une conquête retrouvée, les Perpignanais continuaient de mettre la pression sur la ligne parisienne. Des temps forts récompensés par deux essais logiques (Candelon 61e, Hume 68e). Suffisant pour venir arracher un point de bonus défensif précieux (score final 35-31). Les Parisiens, heureusement pour eux, avaient eu la bonne idée de se mettre à l’abri en début de match. Ils pourront également remercier leur demi de mêlée international Julien Dupuy, auteur d’un neuf sur neuf au pied et qui leur permet de garder l’espoir de voir les phases finales.

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