Baget : "On ne peut que la fermer"

Vous avez dit vouloir pousser un coup de gueule après la défaite face à Montpellier vendredi. Qu’en est-il exactement ?

Marc BAGET : Ce sont surtout les coachs qui l’ont fait. Ils nous ont recadrés et je peux vous dire que cela a fait du bien. Ils ont amené des solutions en ce qui concerne l’animation offensive. On a vu que certaines situations nous mettaient en difficultés et faisaient perdre pied en match. On s’est rendu compte à la vidéo qu’on avait un problème récurent en attaque et ils nous ont donné des conseils pour mieux gérer nos temps forts et faibles.

Revoir le match a-t-il permis de changer votre vision? Avez-vous perçu des signes encourageants?

M.B : Nous n’avons surtout pas respecté les consignes des coachs devant Montpellier. A certains moments, nous avons commencé à douter quand on était mené et nous avons voulu nous rassurer sur les basiques. Cela n’était pas opportun face à une équipe comme Montpellier. Nous aurions du respecter les consignes des entraîneurs plutôt. J’adosse cette part de responsabilité.

Est-ce que vous ressentez une part de fatalité ?

M.B : Je ne suis pas du genre de m’écrouler et à baisser les bras. Il y a des signes positifs avec deux essais marqués. On doit travailler, faire le dos rond parce que quand on est nul on ne peut que la fermer.

Seriez-vous tenté de réduire la voilure du jeu bayonnais face à Brive ?

M.B : Pas du tout, on restera sur la continuité de ce que nous avons produit sur les derniers matchs. On ne va pas tout chambouler parce qu’on est dans le dur. C’est en jouant qu’on s’en sortira.

Avez-vous l’impression que le nouveau système mis en place par le staff est assimilé par l’effectif ?

M.B : Ce qui est embêtant, c’est que des joueurs qui maîtrisaient parfaitement ce système sont partis comme Héguy, Martin, Peyras ou Filipo. Actuellement, il y a un moment de latence. Les recrues sont talentueuses mais elles ne sont pas encore arrivées.

Contre Brive, vous arrivez au tiers du championnat. En retard sur votre feuille de route, avez-vous revu votre ambition à la baise, à savoir la sixième place ?

M.B : Pas du tout, les ambitions sont identiques. Moi je veux jouer la H Cup et je suis sur qu’on la jouera.

Le président Cacouault a publié un communiqué en début de semaine. Comment l’avez-vous pris en tant que capitaine ?

M.B : C’est à nous de prouver qu’on peut lui ramener quelque chose auquel il ne s’attend pas. Je n’ai pas eu l’impression de laisser-aller au sein de l’effectif. Personnellement, je travaille en mon âme et conscience, je suis professionnel. Et surtout, j’espère que les autres en font autant que moi.