Nyanga: "Pas rassasiés"

Par Rugbyrama
  • Yannick NYANGA
    Yannick NYANGA
Publié le Mis à jour
Partager :

A quelques jours du match Bordeaux-Bègles-Toulouse, le flanker Yannick Nyanga évoque les futures échéances de son club: en championnat, où les Toulousains se déplaceront à quatre reprises, mais aussi en H Cup, où ils rencontreront Edimbourg dans trois semaines. Sans oublier son avenir en bleu...

Vous abordez une série de deux matchs de Top 14 avant un grand rendez-vous européen, une quart de finale contre Édimbourg. Ne craignez-vous pas d'avoir la tête ailleurs ?

Y.N.  : Absolument pas. On ne peut pas raisonner comme ça. Nous, on se concentre sur le match face à Bordeaux. Avec l’effectif dont il dispose, le Stade toulousain ne peut se permettre de galvauder des matchs. La situation est simple  : en championnat, nous allons nous déplacer pendant les quatre prochaines journées, et je ne crois pas que notre avance au classement nous permette d’essuyer quatre défaites. La qualification en H Cup ne doit pas nous déconcentrer. Ce sont quatre gros déplacements, et on ne dit pas que l’on va faire quatre victoires. Mais l’objectif reste de faire des bons matchs, et de prendre un maximum de points. Mais on reste des compétiteurs : une chose est sûre, nous ne sommes pas rassasiés. On veut encore vivre des bons moments, des victoires à l’extérieur, en Coupe d’Europe... on ne lâchera rien.

Que redoutez-vous de cette équipe de Bordeaux-Bègles  ?

Y.N.  : Tout. Cette équipe n’a que peu perdu à domicile. Clermont, Montpellier, Biarritz ont eu toutes les peines du monde à s’imposer, et il ne l’ont fait que sur le fil. Bien d’autres y sont tombés. C’est une équipe joueuse, complète, qui propose un jeu ambitieux qu’elle maîtrise totalement. On ne peut pas avoir la prétention de dire que l’on va gagner là-bas quand on voit la longue liste des équipes qui y ont perdu. Ils sont en train de valider leur billet pour le maintien en Top 14, il leur manque une victoire... j’espère juste que cela ne sera pas contre nous  ! (rires), mais s’ils parviennent à le décrocher, il l’auront bien mérité.

Vous avez également des objectifs individuels, notamment celui de réintégrer le XV de France... ce sprint final pourrait être un bon tremplin en vue de la tournée de juin  ?

Y.N.  : Je ne pense pas à ça. Jusqu’ici, je suis content de ma saison, et nous abordons la partie la plus excitante de la saison. Mais je veux avant tout bien finir avec les copains. Une sélection c’est une conséquence, cela ne doit pas être un objectif. Si les sélectionneurs estiment que j’ai fait ce qu’il fallait, alors tant mieux. Sinon, la vie continue. Mais je veux aller au bout de cette saison, qui a commencé tôt, avec l’absence de nombreux Mondialistes, parce que nous avons vécu de très beaux moments de l’intérieur. Mais il faut rester vigilant : j’ai encore le souvenir de notre double confrontation face aux Harlequins : au match aller, on signe notre meilleur match, et la semaine d’après, ils viennent s’imposer à Ernest-Wallon. Ce genre d’avertissement doit rester gravé dans nos têtes. Dans le rugby de haut niveau, tout va très vite.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?