Novès: "On n'était pas au rendez-vous"

Par Rugbyrama
  • Guy Novès - 30 décembre 2011
    Guy Novès - 30 décembre 2011
Publié le Mis à jour
Partager :

Même s’il est toujours leader, le Stade toulousain semble avoir perdu de sa sérénité et la prestation à Bordeaux-Bègles (18-17) l’a de nouveau montré. Le manager Guy Novès a reconnu que son équipe "n’avait pas été au rendez-vous". Pas l’idéal à quinze jours du quart de finale européen à Edimbourg.

Le constat est implacable: Toulouse n’est pas au mieux en ce moment. La période internationale est passée par là, privant les champions de France de nombreux joueurs. Mais cela n’explique pas tout. Après la large défaite à Clermont (35-5) début mars, il y a eu cette piqûre de rappel face à Castres (34-27), à Ernest-Wallon, la semaine suivante. Et vendredi, le Stade toulousain a sombré chez le promu bordelais (18-17), voyant ainsi fondre son avance en tête du championnat. "L'équipe a été apparemment absente dans quasiment tous les secteurs du jeu. Après les causes, chacun l'analyse comme il le veut", lançait, amer, le manager Guy Novès au sortir des vestiaires.

Novès: "Rien d'intéressant pour bâtir"

Lucide, ce dernier pointait du doigt les carences de son groupe. "On a été dominé dans pratiquement tous les secteurs, conquête, dans le jeu, on a perdu tous les ballons. Dans les impacts on en a perdus de manière individuelle un certain nombre, en touche, en mêlée. On a eu un jeu au pied faible. Cela a été mieux en seconde mi-temps, mais trop haché. Dès qu'on revenait au score, on reprenait des pénalités, on a manqué de patience sur les ballons que nous devions défendre. On le paye cash". Cinglant, Novès lâchait même: "Notre équipe n'a pas été au rendez-vous que Bordeaux nous avait proposé. A chaud, il n'y a rien pour moi d'intéressant sur lequel on puisse bâtir quelque chose pour plus tard".

"Plus tard", c’est le sprint final pour décrocher une place directe en demi-finale du Top 14. A cinq journées de la fin, Toulouse possède douze points d’avance sur Toulon, actuel troisième. Un écart conséquent, certes, mais les coéquipiers de Thierry Dusautoir devront aussi faire face à un calendrier compliqué, avec trois sorties (Stade français, Perpignan, Toulon). Et début avril, le Stade toulousain s’attaquera à son échéance européenne avec un quart de finale de H Cup piège à Edimbourg. En Ecosse, les Toulousains seront contraints de se ressaisir et de montrer un tout autre niveau de jeu. Sous peine d’une énorme désillusion face à une équipe qui a misé toute sa saison sur la Coupe d’Europe.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?