Moindre mal pour Perpignan

Par Rugbyrama
  • Adrien PLANTE
    Adrien PLANTE
Publié le Mis à jour
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Dominé une grande partie du match, Perpignan a trouvé les ressources pour arracher le match nul (22-22) sur sa pelouse contre Toulon. Un essai de Coetzee en fin de match a permis aux Catalans de décrocher 2 points précieux dans la course au maintien. Toulon pourra regretter les occasions manquées.

Perpignan aura souffert. Énormément même, pour sortir avec les deux points du match nul (22-22). Avec la pression de jouer en dernier, connaissant le résultat de ses concurrents directs dans la course au maintien, l’USAP savait qu’une belle opportunité lui était offerte de se donner de l’air au classement. Pas facile, cependant, quand on sait que leur adversaire du soir, Toulon, ne s’était plus incliné en championnat depuis le 8 janvier. Et encore, c’était sur la pelouse de Clermont...

A grandes occasions, parures de circonstance. Alors que ses favoris vivent une saison difficile, le stade Aimé-Giral poussait fort dès l’entrée des joueurs. Un soutien qui transcendait les Catalans. Très présents dans le combat, ils peinaient toutefois à prendre le jeu à leur compte. S’engageait alors un jeu de gain de terrain au pied qui, pour tout dire, ne prendra jamais réellement fin.

Haché par d’innombrables en-avants, pénalités et autres imprécisions, le match tournait rapidement à l’ennui et n’était ponctué que de pénalités de Giteau (11e, 23e, 30e) et Porical (10e, 25e). L’arrière catalan s’illustrant, d’ailleurs, par un échec 22m en face.

Toujours aussi intense, le combat ne laissait finalement place au jeu qu’à la 36e minute. Sur une attaque en première main suite à une touche volleyée, les trois-quarts toulonnais combinaient bien. Servi à hauteur, Palisson s’infiltrait dans la défense et alertait à l’extérieur son arrière Luke Rooney. Décalé, l’Australien tentait alors d’y aller seul et oubliait Loamanu sur son extérieur. Mal lui en prit. Repris juste avant la ligne, il gâchait là un essai tout fait.

Un choix douteux qui était toutefois pondéré par l’essai de Sébastien Tillous-Bordes, quelques minutes plus tard. Alors que le RCT augmentait la pression en fin de première période, le demi de mêlée s’échappait dans le côté fermé et donnait aux siens un avantage de dix points à la pause (6-16).

Perpignan à l’orgueil

La seconde période repartait sur les mêmes bases de jeu que la première: des échanges de coups de pied et des fautes à répétition. Matt Giteau et Jérôme Porical reprenait alors le mano à mano face aux perches, portant le score à 12-19.

Incapables de prendre le jeu à leur compte, on se demandait bien, alors, comment les Perpignanais allaient s’en sortir. Et c’est du ciel, un des rares secteurs faibles de la défense toulonnaise, qu’est venue la lumière.

Sur une chandelle allumée par Gavin Hume, les Varois ne contrôlaient pas le ballon et Rudolf Coetzee, opportuniste, surgissait pour aller inscrire un essai à zéro passe (19-19).

Malgré une fin de match sous haute tension, qui verra notamment le Toulonnais Loamanu "oublier" un deux contres pour un essai de la victoire tout fait, les deux équipes restaient dos à dos, Giteau et Mélé ajoutant chacun une pénalité (score final 22-22). Moindre mal pour les Perpignanais, qui reprennent deux points à Bayonne, Lyon et Brive dans la course au maintien. S’ils auraient pu espérer mieux, les Toulonnais pourront se satisfaire d’avoir conforté, à l’occasion de cette 20e journée, leur troisième place au classement.

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