Le derby parisien au Racing

Par Rugbyrama
  • Joie Juan IMHOFF - Racing stade francais - 5 mai 2012
    Joie Juan IMHOFF - Racing stade francais - 5 mai 2012
Publié le Mis à jour
Partager :

Dans le second derby parisien de l'anneé, le Racing a pris sa revanche sur le Stade français (19-13). Battus au match aller, les hommes de Pierre Berbizier remportent une victoire cruciale pour accrocher les barrages. Paris, malgré un bonus défensif, aura du mal à se qualifier en play offs.

Insoutenable fin de match au Stade de France. Pour les supporters du Racing, qui voyaient leurs hommes défendre corps et âmes à quelques mètres de l’en-but. Insoutenable fin de match également pour les supporters du Stade français, qui ont cru jusqu’au bout que les derniers assauts seraient les bons. Au final, les hommes de Pierre Berbizier s’imposent (19-13), au terme d’un match pauvre techniquement, et bridé par un enjeu total. Les deux équipes étaient crispées, cela s’est vu.

Pour fêter les 130 ans de son existence, le Racing-Metro avait tout fait pour que la fête soit belle. Il y avait des drapeaux aux couleurs du club de partout. Le match avait été délocalisé pour l’occasion au Stade de France, pourtant habituel terrain de jeu du Stade français… l’adversaire du jour. En plus de cette portée symbolique, l’enjeu était maximal. Avec au bout des 80 minutes, une possible place en barrages, quasiment assurée. Pour les hommes de Michael Cheicka, l’équation était la même. Une victoire et les phases finales étaient encore à portée de main. Une défaite et le Stade Français bouclait sa troisième saison sans phase finale.

Un Racing opportuniste

On a cru, dès l’entame de match, que les voisins parisiens allaient gâcher la fête, grâce à un jeu offensif et grâce à la puissance de sa mêlée. Plus tard, Felipe Contepomi attaquait bien la ligne dans le fermé, trouvait de manière acrobatique Dimitri Szarzewski, qui lui-même donnait à l’intérieur à Julien Arias. Bien lancé, l’ailier parisien n’avait plus qu’à aplatir pour cueillir à froid le Stade de France (13ème, 0-10). Mais si le Stade français avait bien commencé la première mi-temps, c’est le Racing qui allait la finir en trombe.

Avec, juste avant la sirène, un essai plein d’opportunisme. Juan Imhoff avait fait la différence au milieu du terrain avant que Julien Dupuy ne commette un en-avant derrière le ruck. Les Racingmen profitaient de l’indifférence parisienne pour ramasser le ballon et envoyer Sébastien Decons à l’essai (40ème, 13-11). C’est tout que l'on avait à se mettre sous la dent. C’est en fait en deuxième mi-temps que le Stade français a probablement perdu son match. Incapable d’enchaîner les passes sur les extérieurs ou de prendre un réel ascendant sur la défense adverse. Pire, Dimitri Szarzewski manquait trois lancers successifs en touche (48ème, 49ème, 55ème), pour autant de ballons perdus. Victorieux une seule fois à l’extérieur cette saison, les Parisiens pensaient peut-être que le Stade de France compterait comme un match à domicile. Il n’en fut rien. Et sauf cataclysme, ils ont dit adieu aux phases finales. De son côté, le Racing respire et peut dès maintenant se tourner vers les barrages.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?