Toulouse, la force d'un groupe

Par Rugbyrama
  • Joie Toulouse - Finale 9 juin 2012
    Joie Toulouse - Finale 9 juin 2012
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Si beaucoup d'observateurs estiment que la victoire toulousaine est logique au vu de leur parcours en championnat, ce dix-neuvième Brennus reste tout de même un tour de force au vu de la saison à rallonge et des embûches qui ont semé le parcours des Toulousains.

Toulouse a conservé son titre de champion de France. Ce n'est pas vraiment une surprise tant le Stade a dominé la saison régulière, en prenant les commandes du Top 14 dès le mois d'octobre et en laissant toujours ses adversaires à une distance raisonnable. Pourtant, Thierry Dusautoir s'est laissé aller à un cri de joie incroyable au coup de sifflet final face à Toulon. Un hurlement pas vraiment dans l'habitude du capitaine du XV de France. Un soulagement après une saison à rallonge, notamment pour les internationaux, où le Stade toulousain a dû cravacher plus qu'il n'y paraît pour revenir une nouvelle fois victorieux sur la place du Capitole. "C'est un soulagement", reconnaissait Jean-Baptiste Elissalde après le coup de sifflet final, "Nous avons vécu une saison exceptionnelle. J'ai le sentiment qu'elle a été très difficile du début à la fin avec un parcours semé d'embûches. Nous avons toujours réussi à nous en sortir".

Elissalde: "Je pense à tous ceux qui nous ont accompagné"

L'ancien demi de mêlée, qui a la particularité de réaliser un "doublé" puisqu'il a quitté son survêtement d'entraîneur pour reprendre du service face à Clermont, sait de quoi il parle: "Je pense que nous avons bien géré les doublons et les absences. C'est un clin d'oeil à nos six ou sept talonneurs qui ont été utilisés à un moment donné. Je ne pense pas aux vingt-trois joueurs présents ce soir mais à tous ceux qui nous ont accompagné à un moment donné". Elissalde, qui rappelle que le spécialiste de la vidéo du club avait été placé sur la feuille de match lors du déplacement à Clermont sinon les Toulousains n'étaient pas assez nombreux. "Cette saison, nous avons subi beaucoup d'événements mais les joueurs n'ont jamais craqué, mis à part une fois en Coupe d'Europe. C'était peut-être un mal pour un bien. Je veux donc tirer mon coup de chapeau à ceux qui ne faisaient pas partie des vingt-trois". Un saison épuisante aussi bien physiquement que nerveusement. "Quand je vois l'abnégation de tous les joueurs pour défendre pendant les deux dernières minutes. Ce titre est mérité, on l'a volé à personne".

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