La balade parisienne

Par Rugbyrama
  • Julien DUPUY - 07.01.2012 - Stade Francais
    Julien DUPUY - 07.01.2012 - Stade Francais
Publié le Mis à jour
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Auteur d'une magnifique entame de match, le Stade français décroche un beau succès bonifié devant Castres (38-21) et reste invaincu à domicile. Bien plus fringant et réaliste, Paris revient à une longueur de Castres au classement. Le CO s'est montré trop approximatif et déficient en défense.

De doute il n’y eût point. Secoués par la gifle reçue à Bordeaux-Bègles la semaine dernière (39-69), après pourtant quatre victoires consécutives en Top 14, les Parisiens n’auront pas eu le temps de tergiverser face à Castres. Mieux, il ne leur aura fallu que quelques instants pour retrouver leur allant des mois de novembre et décembre. Sept minutes exactement. Le temps pour Parisse et Papé d’inscrire les deux premiers essais de leur équipe, qui se montrait plus incisive dès le coup d’envoi.

Une entame qui confirmait par ailleurs que Castres n’aime décidément pas voyager dans la capitale, la dernière victoire du CO sur la pelouse du Stade français remontant à 2002. Mais si les Tarnais étaient passés près de l’exploit l’an dernier (40-34, 4e journée), après voir pourtant compté jusqu’à 27 points de retard, ils allaient cette fois se montrer incapables d’enrayer la machine parisienne, plus dynamique, plus présente dans le combat, et plus régulière en conquête. Une mécanique si bien huilée qu’Arias - qui voyait son essai accordé à la vidéo après avoir pourtant rampé (16e) - et Sackey (20e) poursuivaient la leçon de réalisme avant même que les Castrais n’aient pu réagir.

Castres par intermittence

Après vingt petites minutes, le match semblait déjà plié. A tel point que les joueurs de la capitale allaient par moments faire preuve de déconcentration et de nervosité. Première conséquence: Szarzevski écopait d’un carton jaune qui venait sanctionner la répétition des fautes au sol des Parisiens près de leur ligne. Une faille dans laquelle les Castrais parvenaient à s’engouffrer, Baï filant dans l’en-but sur l’action suivante (28-7, 35e).

Mais la timide réaction tarnaise n’allait pas se confirmer au retour des vestiaires. Au contraire, les Castrais faisaient preuve du même relâchement que lors du début de rencontre en laissant Contepomi, toujours sans les bons coups, s’échapper pour offrir le cinquième essai parisien à Rabadan (42e). Avant qu’Arias ne signe le doublé (59e), profitant d’un nouveau temps faible d’un CO visiblement sur courant alternatif, les réalisations de Martial (51e) et Lacrampe (79e) contrastant avec les nombreux turnovers concédés par des Castrais en manque de solutions offensives. Et qui voient leurs adversaires revenir à un point au classement.

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