La balade parisienne

Par Rugbyrama
  • Julien DUPUY - 16.09.2011 - Stade Francais
    Julien DUPUY - 16.09.2011 - Stade Francais
Publié le Mis à jour
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Très présent offensivement et faisant preuve d'une belle efficacité, le Stade français a rendu une bien belle copie pour disposer aisément de Bayonne (30-15) avec trois essais inscrits. Paris s'est rassurée au contraire de Bayonne, maladroit, et qui repart de la Capitale les valises vides de points.

Une mi-temps ! C'est le temps qu'il a fallu aux acteurs de cette rencontre pour se montrer. Heureusement, ce fut la première. Fainifo, dès la deuxième minute, Rabadan et Warwick, au demeurant excellent, plongeaient en terre promise pour le Stade Français, alors que les ailiers O'Connor et Ziegler leur répondaient, pour enfin déflorer une ligne d'en-but adverse. Un premier acte de haut vol donc, et qui laissait entrevoir un match entier d'une qualité qu'aucun des deux clubs n'avaient offert jusqu'alors. Il n'en aura rien été... Les Parisiens avaient donc attaqué ce match tambour battant, et la furia rose qui s'abattait sur les pensionnaires de Jean-Dauger laissait présager le pire pour ces derniers, même si le jeune Marvin O'Connor répondait dans un premier temps à son homologue pour remettre les siens à égalité (7-7, 7e). Le feu d'artifice prenait alors de l'envergure avec des attaques rondement menées pour les troupes de Michaël Cheika, auxquelles les Bayonnais rétorquaient par de belles fulgurances. Les Basques se voyaient même mieux finir la première période que leurs hôtes. Il ne faudra que cet excès de confiance qui débouchait sur un mauvais choix (mêlée au lieu de prendre la pénalité) juste avant la pause, pour ne pas voir revenir dans les rétroviseurs des Bayonnais retrouvés.

Une deuxième mi-temps insipide

On s'était donc pris à rêver d'un match, s'il n'était pas aussi intense que le Stade Toulousain-Racing, au moins très plaisant. Hélas, l'attente dura quarante minutes, plus ou moins interminables, où les fautes de mains se succédaient, et avec elles, des mêlées très rarement stables. D'ailleurs, s'il ne fallait retenir qu'un moment de cette seconde période, c'était probablement les cartons jaunes sortis à l'encontre de Roumieu et De Malmanche (61e). Du jeu au pied à outrance, et une inspiration offensive qui s'étiolait au fil que les minutes passaient. Il ne restait alors plus qu'à savoir si les Bayonnais étaient capables d'aller chercher un bonus défensif, dans le sillage d'un pack dominateur mais pas récompensé. Ils étaient d'ailleurs encore en mesure de l'obtenir après la pénalité de l'espoir réussie par Boyet (30-18, 76e) consécutive à... une mêlée ! Mais Warwick sonna le glas, dans la foulée, pour l'Aviron toujours sur pénalité... toujours après une mêlée. Si le Stade Français demeure invaincu à domicile, les Bayonnais rentrent avec zéro point sur les bords de la Nive, mais avec enfin un fond de jeu qui appelle à des jours meilleurs. Il faudra maintenant, de part et d'autre, tenir le rythme sur quatre-vingts minutes, toutes les équipes ne jouant pas qu'une mi-temps.

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