Toulouse: Fête habituelle au Capitole

Par Rugbyrama
  • Servat Dusautoir - Capitole - Toulouse - 10 juin 2012
    Servat Dusautoir - Capitole - Toulouse - 10 juin 2012
Publié le Mis à jour
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Les Toulousains ont ramené dimanche un 19e Brennus place du Capitole. Les festivités avaient des allures de routine pour un club qui vient de fêter une H Cup et deux Brennus depuis 2010.

Dimanche, selon l'AFP, ils étaient 5000 Toulousains place du Capitole.  En fait, peu importe qu'ils eussent été 5000 ou 20000, la force de l'habitude a pris le pas sur un enthousiasme débordant. Le speaker avait beau s'égosiller, les chants échouaient inexorablement après deux reprises. La pluie, qui tomba doucettement, peut être une explication. Qui reste secondaire.

C'est le prix à payer lorsque l'on cannibalise à ce point le rugby français. La passion s'évapore mais pas le plaisir de truster les titres. "Il ne faut pas banaliser l'événement, c'est un doublé et cela fait longtemps que l'on ne l'avait pas réalisé", érigeait Grégory Lamboley en devoir de mémoire, du haut du bus à impériale. Jean-Pierre, 64 ans, le rejoignait même s'il en a vu d'autres, lui l'abonné depuis plus de vingt ans. "Une finale, il faut la gagner même en jouant n'importe comment, assurait-il. Après, c'est vrai que les premières années où j'ai fêté des titres, il y avait du monde partout dans les rues adjacentes. Aujourd'hui, on est habitué, le Capitole est facilement accessible. Cela fait trois ans de suite que l'on fête un trophée au Capitole !"

Noves: "Dès maintenant, nous ne sommes plus rien"

Qui dit rôdé aux festivités ne dit pas rassasié. Les joueurs en sont la plus belle preuve. A leur arrivée place du Capitole, ils étaient là à immortaliser la foule avec leur téléphone. Guy Novès sortit le canon à confettis pour inonder la foule. Les McAlister, Burgess, Matanavou et Steekamp étaient eux comme des gamins. Alors certes, certains supporters sont même partis avant que le Bouclier ne soit soulevé en terre toulousaine mais l'important est ailleurs. Toulouse est insatiable. Quoi de mieux pour l'illustrer que cette phrase de Guy Novès dans les colonnes de Midi Olympique ce lundi: "A Toulouse, on ne se dit pas : nous sommes champions donc ce sera difficile (la saison prochaine). Dès maintenant, nous ne sommes plus rien. On essaiera d'aller le plus loin possible"...

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