Clerc : "Toulouse est concentré sur un seul objectif"

Par Rugbyrama
  • Vincent Clerc - stade toulousain - novembre 2011
    Vincent Clerc - stade toulousain - novembre 2011
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Enfin remis après une blessure à une épaule qui l’a tenu éloigné des terrains pendant cinq semaines, l’ailier tricolore Vincent Clerc fera son retour ce week-end face à Brive, au moment où son club de Toulouse se trouve dans une mauvaise passe. Pour autant, il refuse de céder à la sinistrose.

Dans quel état d’esprit êtes-vous pour votre retour ?

Vincent CLERC: Heureux de revenir ! Cette blessure est intervenue pendant le Tournoi, et il n’a pas été facile de rentrer dans cette saison de Top 14. Cinq semaines, c’est long. Mais à présent nous sommes concentrés sur un seul objectif, le championnat et celui de se qualifier directement pour les demi-finales, et personnellement j’ai des fourmis dans les jambes.

Le groupe n’a t-il pas été atteint par la sinistrose en encaissant trois défaites en quatre matchs ?

V.C.: Tout le monde me parle de ces trois défaites... mais elle ne sont pas dans la même compétition, et elles n’ont rien à voir les unes avec les autres. Nous avons perdu à Perpignan, mais l’histoire montre que nous n’y gagnons que très rarement, même quand on se donne les moyens de le faire. Après, il est évident qu’il y a eu de la déception après ce quart de finale, et bien sûr qu’il y a eu de la sinistrose. L’inverse aurait même été inquiétant ! Nous sommes des compétiteurs, cette compétition était importante. Mais nous l’avons digérée, et nous avons la possibilité de nous qualifier ce week-end... et c’est tout de même un objectif hyper emballant !

Cette élimination ne serait-elle pas un mal pour un bien au vu des nombreuses blessures qui amputent les lignes arrières du Stade toulousain ?

V.C.: Peut-être. Effectivement, nous avons eu beaucoup de pépins cette saison, autant derrière qu’en première ligne. Au moins, nous bénéficierons de plus de récupération pour gérer au mieux cette fin de saison. Après, il existe aussi l’inconvénient de ne pas disputer des matchs de très haut niveau, qui nous permettent d’arriver sur les demi-finales avec l’habitude de jouer sur un rythme supérieur. Mais au moins, nous pourrons soigner nos blessés.

Craignez-vous que le calendrier soit un peu trop aéré ?

V.C.: Peut-être, nous allons sûrement devoir faire des oppositions pour nous rapprocher de l’intensité de match. Les entraîneurs ne nous en ont pas encore parlé, mais il y aura forcément des exercices, soit entre nous, soit avec les Espoirs, qui seront réalisés à intensité réelle. On ne peut pas se permettre d’arriver en demi-finale sans être habitués à l’intensité d’un match de haut niveau.

Que craignez-vous de cette équipe briviste ?

V.C.: C’est l’une des meilleures défenses du championnat. Ils circulent très bien, se replacent vite... il faudra être patient et ne pas s’enflammer en faisant la passe de trop. On espère que ça va passer.

Etes-vous heureux de voir Grenoble réintégrer l’élite ?

V.C.: Oui, très ! C’est cool, je les félicite. Et puis ça me fera un week-end de plus à Grenoble l’année prochaine !

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