Pas de remise de peine pour Boudjellal

Par Rugbyrama
  • Mourad BOUDJELLAL en tribune - 18.02.2012 - Stade Francais / Toulon
    Mourad BOUDJELLAL en tribune - 18.02.2012 - Stade Francais / Toulon
Publié le Mis à jour
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Mourad Boudjellal, interdit durant 130 jours d’accès au terrain et aux vestiaires, vivra bien le barrage de Toulon contre le Racing-Metro, vendredi, des tribunes. Ainsi en a décidé ce mercredi la Commission de discipline de la LNR, malgré le souhait du président de la Ligue de réduire sa peine.

La Commission de discipline de la LNR n'aura donc pas suivi la demande du président de la Ligue... Ce mercredi après-midi, elle a décidé de ne pas aménager la peine de Mourad Boudjellal - le président de Toulon avait écopé de 130 jours d'interdiction d’accès à l'enceinte de jeu, aux vestiaires, ainsi qu'aux couloirs menant à ces zones en raison de son dérapage verbal le 8 janvier quand il avait parlé de "sodomie arbitrale"-. La semaine passée, dans une interview exclusive accordée à Midi Olympique, Pierre-Yves Revol avait affirmé qu'il était favorable à ce que cette sanction soit réduite : "Je trouve que Mourad Boudjellal s'est bien comporté durant sa sanction, qui était tout de même très longue. C'est pourquoi je souhaite, à titre personnel, qu'elle soit levée". Une décision qui aurait permis à Mourad Boudjellal de retrouver le terrain et les vestiaires durant les phases finales du Top 14, et donc dès le barrage contre le Racing-Metro vendredi soir. La Commission s'est réunie ce mercredi pour étudier le cas du président toulonnais et elle a choisi de ne pas aller dans le sens de Pierre-Yves Revol.

Revol : "C'est dommage..."

Mourad Boudjellal verra bien sa suspension prendre fin au cours de la semaine précédant la finale du Top 14. Joint par téléphone, le président de la LNR a regretté cette issue : "C’est dommage de ne pas avoir fait un geste... Les phases finales doivent être une fête du rugby. Je ne demandais pas une grâce pure et simple, simplement un aménagement de la sanction, qui a d’ailleurs été largement purgée. Il me semblait légitime qu'un président puisse vivre ces instants particuliers, pour lesquels il s’investit énormément toute l’année, auprès de son staff, de son équipe. Je n’aurais jamais demandé d’aménagement pour un joueur ou pour un entraîneur. Mais en ce qui concerne la sanction d’un président, celle-ci ne menace pas la notion d’équité sportive... On pourra en tout cas constater que la Commission de discipline de la LNR est totalement indépendante."

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