Peyrelongue : "Biarritz était ridicule avant Noël"

Par Rugbyrama
  • Julien Peyrelongue - Biarritz novembre 2011
    Julien Peyrelongue - Biarritz novembre 2011
Publié le Mis à jour
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Passé par tous les états cette année, l’ouvreur biarrot Julien Peyrelongue évoque cette saison galère, et une fin qui pourrait être embellie par un titre européen.

Estimez-vous que le Biarritz olympique est sauvé grâce à cette victoire contre le Racing ?

Julien PEYRELONGUE : Je suis de nature pessimiste, alors non. Je sais qu’il manque encore deux ou trois points pour que nous soyons totalement assurés du maintien. Bayonne a gagné à l’extérieur donc ils maintiennent la pression sur nous. Il reste deux matchs, et nous devons décrocher ces points. Le gros avantage de cette victoire est qu’elle nous permet de garder notre destin en mains. On revient de loin, mais cette victoire nous fait le plus grand bien.

D’où revenez vous justement ?

J.P.: De l’enfer ! Il n’y a qu’à voir notre bilan comptable avant Noël ! Nous étions ridicules, nous redoublions de malchance, avec des blessés...et puis bien sûr nos erreurs sur le terrains, car nous, joueurs, étions les premiers responsables de ces échecs.

Que s’est-il passé à ce moment là ?

J.P. : Nous avons vécu des moments très difficiles...Ça a gueulé, ce qui est normal car nous n’étions pas performants. Tout le monde s’est remis en question: des joueurs, aux kinés, en passant par les préparateurs physiques, et les dirigeants. Le club a su trouver les ressources pour le faire, sans se lâcher. Je suis content parce que le groupe a su rester intelligent et solidaire. Personne n’a craché sur personne, et quand l’un de nous faisait une erreur, les autres la réparaient pour lui.

Qu’est-ce qui vous a fait basculer ?

J.P. : Le stage à Soustons nous a fait le plus grand après une déroute subie à Perpignan. Nous avons passé quatre jours géniaux, et nous nous sommes retrouvés ensemble, à faire autre chose que du rugby. Nous savions que nous n’étions pas devenus des mauvais rugbymen du jour au lendemain, mais dans nos têtes, cela n’allait plus. Ce stage nous a permis de nous aérer, et de nous resouder.

Que représente cette victoire face au Racing ?

J.P. : Une belle récompense pour nos supporters, qui ne nous ont jamais lâchés, même quand nous avons joué contre Clermont à domicile. Cela à été dur pour eux aussi, mais ils ne nous ont jamais lâché. On leur devait bien ça.

Et maintenant l’Europe, avec cette demi-finale de Challenge contre Brive...

J.P. : Oui, c’est le bonus ! C’est une chance. Notre objectif c’est de gagner cette compétition. Nous n’avons jamais démérité en coupe d’Europe, sauf à Trévise et ce match qui nous a sorti de la compétition. Et un titre serait un véritable bol d’air au milieu de cette saison galère.

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