Biarritz dans le dur

Par Rugbyrama
  • Charles Gimenez - 16.09.2011 - Biarritz
    Charles Gimenez - 16.09.2011 - Biarritz
Publié le Mis à jour
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Après quatre journées, le constat est sans appel: Biarritz occupe la dernière place du Top 14 à égalité de points avec Montpellier. Mais si la défaite à Toulouse (24-0) a confirmé l'apathie offensive du club basque, tout n'a pas été à jeter. Des petites éclaircies dans la grisaille biarrote.

Les dirigeants du BOPB s'attendaient avant le début du championnat à connaître quelques difficultés durant la période de Coupe du monde avec le départ de ses cadres en Nouvelle-Zélande. Mais de là à être la lanterne rouge du Top 14 au bout de quatre journées, avec trois petits points au compteur et une attaque muette d'essais depuis le premier match à Toulon, il y a tout de même un grand pas. Sur le plan comptable, le bilan catastrophique, et la défaite à Ernest-Wallon où Biarritz est reparti bredouille, Fanny, et avec la blessure de son deuxième ligne Jean-Baptiste Roidot (touché à la cheville) semble ajouter de nouveaux gros nuages noirs au dessus du ciel déjà bien chargé de la citadelle basque.

Pourtant tout n'a pas été si sombre en Haute-Garonne. Durant une mi-temps, voire cinquante minutes, la bande à Patrice Lagisquet a réussi à insuffler le doute dans les esprits des champions de France en titre. En étant plus réaliste, elle aurait même pu basculer en tête à la pause, ce que regrette le troisième ligne Wenceslas Lauret sur le site du club: "En première mi-temps, nous avançons bien, mais nous demeurons stérile. Comme la semaine dernière, on n'arrive pas à marquer sur nos temps forts avant la pause. C'est pour cela que l'on peut dire qu'il n'y a pas que du négatif".

Essayer de positiver

Les Basques qui n'étaient menés que 3-0 à la 50e ont en fait connu un trou d'air de dix minutes fatal durant lequel ils ont encaissé les trois essais toulousains (52e, 56e, 60e). A la fin de la rencontre, le sentiment qui dominait côté biarrot était donc plus de la frustration que de l'abattement, à l'image de l'ailier Charles Gimenez qui déclarait: "C'est un score qui ne reflète pas le match. On est tous très déçu car on voulait vraiment faire quelque chose ici. Ce qui est triste, c'est que tout le monde s'investit et nous ne sommes pas récompensés".

Ainsi malgré les mauvais résultats, le groupe tient à positiver et sait que son salut ne pourra intervenir que sur le terrain, comme tenait également à préciser Gimenez: "Nous sommes derniers mais il ne faut pas baisser la tête. Il reste beaucoup de matches à jouer, à commencer par les deux prochains face à l'USAP et Bordeaux. Il faudra prendre des points". Une chose est néanmoins certaine: le BOPB devra ouvrir son compteur victoire dès la prochaine journée avec la réception de Perpignan s'il ne veut pas que l'orage qui plane au dessus de sa tête ne se transforme en véritable tempête.

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