Bayonne: Finir le travail

Par Rugbyrama
  • Guillaume Bernad - bayonne clermont - 18 février 2012
    Guillaume Bernad - bayonne clermont - 18 février 2012
Publié le Mis à jour
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Pas encore officiel, le maintien est pourtant quasiment assuré pour les Basques. Malgré leur déplacement difficile à Castres samedi (16h15), il faudrait un malheureux concours de circonstances pour que Bayonne descende. Les joueurs qui évolueront sans pression veulent terminer le travail.

Le soulagement. Voilà, le sentiment qui primait dans les travées de Jean-Dauger après le succès bonifié sur Agen (31-10). Pourtant l’Aviron n’a pas encore assuré définitivement son maintient. Mais c’est tout comme. "Nous sommes conscients d'avoir fait un grand pas en avant", avoue le troisième ligne Jean Joseph Marmouyet qui ne jouera pas samedi en raison d'une blessure à la cheville. Théoriquement, les Basques doivent ramener du Tarn au moins un point. Un point nécessaire en cas de carton plein de Brive à Clermont-Ferrand. Un exploit difficilement réalisable tant la forteresse qu’est Marcel-Michelin, est imprenable.

Un voyage à vide à Castres est donc loin d’être rédhibitoire. Pourtant les Basques veulent lutter jusqu’au bout: "Nous allons là-bas pour faire un bon match et continuer sur notre lancée de trois journées sans défaite", indique Guillaume Bernad. Mais à la différence de la semaine dernière et pour la première fois de la saison, les Bayonnais pourront évoluer sans trop de pression : "  Nous jouerons relâchés mais pas relaxés ", insiste le troisième ligne.

Bernad: "Tout le monde a été solidaire"

Le match contre Castres sera aussi l'occasion pour les Ciel et Blanc de faire oublier une année quelque peu délicate: "Il est important de bien figurer notamment pour les supporters qui nous ont toujours soutenu", affirme Jean Joseph Marmouyet. Relégable depuis la dix-neuvième journée, Bayonne est sorti de la zone de relégation au bon moment. "C'est vrai il s'agit du scénario idéal", confie Marmouyet. Un salut venu d'une prise de conscience collective comme le souligne Guillaume Bernad: "Tout le monde a été solidaire et nous nous sommes réveillés". Un aspect important quand on sait que le club a consommé trois entraîneurs au cours de la saison.

Ainsi, Didier Faugeron a réussi son pari. Lui, qui dirigera pour la dernière fois son équipe à Pierre-Antoine avant de quitter le club avec une pointe de nostalgie: "Pendant quatre mois et demi, avec ce groupe, nous avons apprécié travailler ensemble. Nous avons créé de vrais liens de confiance". Mais avant de se tourner vers l'avenir, l'Aviron a un match à disputer et compte bien le remporter pour officialiser son maintien et surtout en finir avec une saison galère.

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