Heymans: "On s'est dit des mots dans le vestiaire"

Par Rugbyrama
  • Cédric Heymans bayonne perpignan mars 2012
    Cédric Heymans bayonne perpignan mars 2012
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La porte du vestiaire bayonnais est restée fermée après l'humiliation subie à Perpignan samedi (47-9). Seul Cédric Heymans a osé affronter la presse. L'arrière basque a souligné que "des mots avaient été dits". Et il espère que ces derniers serviront à la rebellion.

Samedi après-midi, la porte du vestiaire bayonnais est restée longtemps fermée. Les joueurs avaient des choses à se dire, entre eux, après avoir sombré en terre catalane, dans un match décisif (un de plus) pour le maintien. Un nécessaire repli sur soi-même pour dire les mots qui font mal mais qui, à l’avenir, permettront de revenir plus fort. C’est tout du moins ce que l’on imagine. Car Cédric Heymans, qui fut le seul joueur à se présenter devant la presse, ne fut logiquement pas disert sur les paroles échangées dans l’intimité du vestiaire visiteur d’Aimé-Giral.

"Ce qu’il y a à retenir du match ? Pas grand chose", déplorait l’ex-Toulousain. "Il faut enlever l’entame, puis la seconde mi-temps... au total nous n’avons existé que pendant une demi-heure". Alors, les Bayonnais retiendront-ils quelque chose de ce douloureux voyage ? "Si. Les mots que nous nous sommes dits dans le vestiaire. Nous verrons si ceux-ci vont provoquer une rébellion". Une rébellion qui, a quatre journée de la fin, est urgente. Mais qui ne suffira pas si les Bayonnais ne font pas preuve de plus de consistance sur quatre-vingts minutes.

Seconds actes...manqués

Le mal est récurrent chez les Ciel et Blancs: accrocheurs en première-temps, ils ont tendance à s’effondrer pendant le second acte. "J’ai l’impression que l’équipe fait le boulot en première mi-temps, puis s’en contente", déplore Heymans. Et l’international de rappeler une évidence: "Un match de rugby dure quatre-vingts minutes. Ce n’est pas la première fois que cela se produit". Au Racing, les Bayonnais menaient 18 à 12 peu avant l’heure de jeu... avant de manquer de vigilance sur une fulgurance de Sireli Bobo. Ils avaient néanmoins réussi à corriger ce défaut face à Montpellier et Brive, rencontres au cours desquelles ils marquèrent en deuxième mi-temps. Mais pas cette fois-ci. Pire, le banc des remplaçants n’a pas apporté la fraîcheur escomptée. Dans quinze jours, les Bayonnais disputeront le derby basque qui sent déjà la poudre, face à une équipe de Biarritz qui s’est montrée admirable de maîtrise et de sang-froid face à Clermont (15-14) ce week-end. L'Aviron aura besoin de vingt-trois hommes, concentrés et appliqués jusqu’au bout pour relever cet énorme défi.

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