Combezou : "Un mental de gagnants"

Par Rugbyrama
  • Thomas Combezou La Rochelle Top 14 2010-2011
    Thomas Combezou La Rochelle Top 14 2010-2011
Publié le Mis à jour
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Menés 32-11 à la 45e, les Rochelais ont effectué une remontée fantastique samedi à Biarritz pour finalement décrocher le bonus défensif (30-32). Bien qu'ils soient encore relégables, ils abordent la réception de Montpellier ce week-end avec confiance, assure le trois-quarts Thomas Combezou.

Avec le recul, que retenez-vous de votre match à Biarritz ?

Thomas COMBEZOU : Que nous avons ramené un point au classement avant tout. Nous aurions pu en prendre deux, c'est vrai, mais nous aurions aussi pu en encaisser cinquante compte tenu de notre début de match ! Il faut savoir se satisfaire de ce bonus défensif et je crois que tout le monde en est content. Il a fait du bien après la défaite à zéro point contre le Racing-Metro à domicile (24-32).

Cette faculté à ne rien lâcher est-elle la plus grande force de votre groupe ?

T.C. : C'est l'un de nos principaux atouts. C'est notre état d'esprit qui veut ça. Il n'y a pas eu beaucoup de changements à l'intersaison, ça fait un moment maintenant qu'on joue ensemble et ça se ressent sur le terrain, forcément. J'ai lu sur votre site que 18 des 23 joueurs inscrits sur la feuille de match à Biarritz évoluaient en Pro D2 l'an passé... Il y a un vrai mental de gagnants dans ce groupe, on l'a bien vu à Aguilera.

A six journées de la fin, La Rochelle est encore relégable et compte deux points de retard sur le 12e, Brive. La pression commence-t-elle à monter ?

T.C. : La pression, on l'avait déjà au moment d'aller à Biarritz. Avec les réceptions de Toulouse et du Racing, l'équipe avait l'occasion de creuser le trou... Et ça n'a pas été le cas. Il s'agissait de matchs importants, le contexte nous était favorable mais nous n'avons pas su saisir notre chance. Alors ce bonus défensif à Biarritz a redonné du moral au groupe. Maintenant, il reste quatre matchs à domicile et deux à l'extérieur. L'équation est simple : il faut tout gagner à Marcel-Deflandre. Si ça se passe bien contre Montpellier et Perpignan, la réception d'Agen sera plus facile. Ce sera vraiment le match à ne pas perdre. Ensuite nous irons à Brive, un autre concurrent au maintien. Rien n'est joué pour l'instant alors on ne réfléchit pas trop.

Le match contre Montpellier sera donc capital. Vous n'avez pas gagné à Marcel-Deflandre depuis le 4 novembre et la victoire contre Clermont (22-14). C'est loin...

T.C. : En effet, mais on a quand même pris quelques points. Il y a eu le match nul contre le Stade français (26-26) et le bonus défensif pris contre Toulouse (19-22) après la pénalité de Bézy à la 79e. On n'a vraiment pas de chance en fait. Si on regarde bien, Benjamin Dambielle manque deux transformations en fin de match, contre le Racing et à Biarritz, qui nous enlèvent des points au classement. On ne peut pas le blâmer. Mais c'est le jeu, c'est comme ça. A nous de renouer avec la victoire samedi face aux Montpelliérains.

Le Stade rochelais affrontera Clermont en quart de finale du Challenge européen le 9 avril. Jouer sur les deux tableaux est-il un avantage ou un inconvénient ?

T.C. : C'est un avantage selon moi. Certains diront que nous serons fatigués au moment de recevoir Agen, une semaine plus tard, mais moi je pense que cela nous permettra de garder le rythme, de rester concentrés et de ne pas relâcher la pression.

Personnellement, vous êtes en fin de contrat et annoncé en contact avec différents clubs de Top 14 ou de Pro D2. Où en êtes-vous ?

T.C. : On va voir. Pour le moment, je reste concentré sur l'objectif du club. On verra ensuite si des opportunités se présentent. Ce qui est sûr, c'est que je me verrais mal repartir en Pro D2 et que si ça devait être le cas, autant que ce soit avec La Rochelle. J'aimerais vraiment me stabiliser en Top 14.

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