Picamoles, l’histoire d’un choix

Par Rugbyrama
  • Louis Picamoles - 27.01.2011 - Toulouse
    Louis Picamoles - 27.01.2011 - Toulouse
Publié le Mis à jour
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Louis Picamoles va connaître les joies d’une première finale de Top 14 contre le MHR, son club formateur dont il n’est pas surpris de l’évolution. Face "à des amis", le troisième ligne international veut rajouter une ligne à son palmarès. Et confirmer qu’il a fait le bon choix en signant à Toulouse.

Il faisait partie des quatre fantastiques sous les couleurs de Montpellier. Ouedraogo-Tomas-Picamoles-Trinh-Duc: un carré d’as qui semblait indissociable. Et pourtant, le troisième ligne international Louis Picamoles a répondu aux sirènes toulousaines en juin 2009. "Je n’ai aucun regret car quand vous êtes sollicité par un club comme le Stade toulousain, il faudrait être fou pour ne pas répondre favorablement. Surtout qu’à l’époque, Montpellier était dans le flou avec le projet Deffins qui avait volé en éclat en très peu de temps". La transition à Toulouse s’est opérée très rapidement. Avec succès. Symbolisée par un titre de champion d’Europe. Dur alors de regretter son choix.

Pour sa deuxième saison au sein du club français le plus titré, le troisième ligne international est en passe de se forger un palmarès d’envergure. Samedi, au Stade de France, il va disputer sa première finale de championnat. Ironie du sort, il retrouvera "ses amis" de Montpellier. Ceux avec qui il a grandi. Et qui n’étaient pas forcément attendus à pareille fête cette saison. "Je ne suis pas plus surpris que ça, coupe Picamoles. Je les ai vus évoluer cette saison encore. Ils ont accompli d’énormes performances à plusieurs reprises. Ils sont sur une bonne dynamique. Ils ont remporté beaucoup de matchs à l’envie, au courage et à la détermination et c’est ça qui les rend dangereux".

"Ne pas prendre Montpellier de haut"

Louis Picamoles porte toujours dans son cœur le MHR. C’est une évidence qu’il ne nie pas. "Je n’ai jamais caché que Montpellier était un club qui compte pour moi. Samedi, je vais jouer contre des amis. Dès que je peux, je suis les résultats et le parcours du club", confirme-t-il. Pas question toutefois pour lui d’être submergé par les sentiments. Un bouclier de Brennus n’a pas de prix, surtout quand on le soulève pour la première fois. "Ce sera ma première finale de championnat, comme plusieurs autres joueurs, et si le Stade toulousain a une histoire, nous, on veut continuer de l’écrire". Pour y parvenir, il faudra franchir ce dernier obstacle montpelliérain dont l’insouciance semble être la force. Picamoles prévient: "Une finale de Top 14 c’est un aboutissement donc on ne va pas tout gâcher en prenant Montpellier de haut. La seule vérité c’est celle du terrain et si on est plus fort, il faudra le prouver samedi". Louis Picamoles voudra aussi montrer qu’il a fait le bon choix en quittant le navire du MHR. Avant de larguer les amarres en direction du Mondial en Nouvelle-Zélande.

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