Le Racing rêve du passé

Par Rugbyrama
  • Racing Metro 92 Top 14
    Racing Metro 92 Top 14
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Il y a 21 ans, le Racing était champion de France pour la cinquième fois. Aujourd'hui, il reste deux matchs pour que les Franciliens de Pierre Berbizier connaissent le même bonheur. A commencer par une demie contre Montpellier samedi (16h25). Pas question pour autant de se mettre plus de pression.

A peine de retour dans l'élite du rugby français, les Racingmen se mettent à rêver du passé. Avec en tête, les Franck Mesnel, Jean-Baptiste Lafond, et autres Philippe Guillard. Et le fameux 26 mai 1990. Remontés en première division en 2009, ils pensent déjà à ce dernier titre remporté il y a 21 ans. La raison ? C'est que les hommes de Pierre Berbizier sont toujours en course pour devenir champions de France pour la sixième fois de leur histoire. Samedi à 16 h 25, ils affronteront Montpellier en demi-finale du Top 14. Une place dans le dernier carré du championnat qui vient concrétiser la montée en puissance du Racing Metro 92. Mais dont personne ne veut se contenter. "On va insister sur la performance : si on joue bien, qu'on fait le match qu'on est capables de faire, on va gagner", résume l'entraîneur adjoint Simon Mannix sur le site du Racing. Pourtant, hors de question pour lui de mettre plus de pression sur les siens. "Demi-finale, Marseille, la première depuis vingt ans... On s'en fout de tout ça."

"Le Racing a progressé en constance"

Sixièmes pour leur retour en 2009-2010, les protégés de Berbizier et Mannix avaient déjà disputé les phases finales l'an passé. Mais ils s'étaient fait éliminer par Clermont en match de barrage au Stade Marcel-Michelin. Cette saison, même s'ils n'ont pas toujours convaincu par leur jeu, les joueurs des Hauts-de-Seine ont impressionné. Réguliers, ils n'ont pas perdu un match à domicile, et ont su s'imposer hors de leurs bases lors de rencontres clés, comme à Toulon (31-36) ou Paris (16-29). C'est d'ailleurs cette dernière victoire de la saison qui a permis aux Franciliens de terminer seconds de la phase régulière. Et se qualifier ainsi directement pour les demies. "On n'avait aucune légitimité pour dire qu'on voulait finir parmi les deux premiers, mais c'est intéressant de noter que le Racing a progressé en constance", remarque le directeur sportif Pierre Berbizier.

"On ne peut pas gérer la chance"

Le staff parisien ne compte pas tout bouleverser pour cette demi-finale. Selon Simon Mannix : "On reste dans la configuration qui nous a bien servi toute la saison. L'approche des joueurs, c'est qu'on a 80 minutes de rugby à jouer. Le discours est le même que toute la saison. Mais il faut jouer. Sans regrets." Il enchaîne : "Maintenant qu'on est arrivé en phase finale, il y a un élément qu'on ne peut pas gérer, c'est la chance. Si le ballon tombe du bon côté, tant mieux. S'il tombe du mauvais côté, tant pis, c'est comme ça... Combien de fois dans l'histoire du rugby français, on a vu un peu de chance, une décision d'arbitrage qui changeait tout?" L'entraîneur doit sûrement espérer ne pas vivre le match que l'an dernier face à Clermont...

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