Lamboley : "Hyper fragile"

Par Rugbyrama
  • Gregory Lamboley - Août 2010 - Toulouse - 1ere journee de Top14
    Gregory Lamboley - Août 2010 - Toulouse - 1ere journee de Top14
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Souverain face à Agen (victoire 44-24) pour l'ouverture du Top 14 vendredi dernier, le Stade toulousain a lancé sa saison sur des bases élevées. Le flanker international, Grégory Lamboley, estime pourtant que le quadruple champion d'Europe doit encore conserver toute sa vigilance.

Entrée en lice parfaite pour le Stade toulousain ?

Grégory LAMBOLEY : On s’attendait à une entrée difficile dans ce Top 14. Parce qu’il y a eu une grosse préparation physique au cœur de l’intersaison et logiquement, on ne savait pas comment on allait répondre à l’intensité du Top 14. Finalement ça s’est plutôt bien passé. Il faut l’apprécier comme une récompense pour tout le travail effectué depuis la reprise.

Vous avez inscrit six essais : un réalisme jamais vu la saison dernière. Rassurant ?

G.L. : Le réalisme c'était notre gros défaut, le point négatif de la saison dernière. Cela s'est notamment vu en finale de H Cup contre Biarritz où on n'arrive pas à conclure nos occasions franches. Cette année on essaye vraiment de réussir parfaitement la dernière passe, d'être vraiment concentré à l'approche de la zone de marque. Sur ce premier rendez-vous cela s'est bien passé. Mais c'est hyper fragile. Il faut continuer à travailler comme on le fait depuis la reprise. Mais ce qui est sur c'est que tous les joueurs adhèrent parfaitement au projet de jeu. On sait ce qu'on doit faire sur le terrain et c'est très plaisant.

Ce n'était que la première journée du Top 14 et votre adversaire était aussi un promu. Néanmoins, estimez-vous cette victoire riche d'enseignements ?

G.L. : Agen est un promu mais c'est vraiment un bon promu. L'enseignement majeur de cette victoire c'est qu'on a su concrétiser nos temps fort même s'il y a eu du déchet. Le point négatif c'est qu'on a pris vingt points. Ce n'est pas anodin. Dans le secteur de la conquête directe, on a aussi souffert en deuxième mi-temps où on perd notamment des ballons en touche. On en perd quatre. Normalement cela ne nous arrive pas. Je crois que c'est un manque d'automatisme. Sur ça aussi il faut poursuivre notre travail. Mais au moins nous sommes rassuré sur notre condition physique.

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