La 19e journée en questions

Par Rugbyrama
  • Vilimoni DELASAU - 11.09.2010 - Toulouse
    Vilimoni DELASAU - 11.09.2010 - Toulouse
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Les internationaux seront-ils sur le pré ? Toulouse-Biarritz est-il tronqué ? Bayonne peut-il se retrouver en position de qualifiable ? Brive, toujours relégable ? Une occasion en or pour Perpignan, qui se déplace à Bourgoin ? Retrouvez, en quelques questions, ce qu'il faut savoir la 19e journée.

. Les internationaux seront-ils sur le pré ce week-end ?

Ça dépend desquels. On le sait, les 23 Français qui ont affronté l'Irlande dimanche n'auront pas le droit de jouer en vertu de l'accord passé entre la FFR et la Ligue. En revanche, les Italiens (Canale, Bergasmasco, Dellape, Lo Cicero et Masi ) pourront être alignés par leurs clubs respectifs, de même que l'Ecossais Lamont. Son compatriote Hugo Southwell et le capitaine transalpin Sergio Parisse, blessés, ne défendront pas les couleurs du Stade français. Les joueurs qui ont disputé le Tournoi B (Géorgiens et Roumains notamment) seront eux aussi à disposition de leurs formations de Top 14. En fait, seul le cas de l'Angleterre est un peu particulier. Si Haskell et Palmer, qui ont été largement sollicités depuis le début du Tournoi, seront laissés au repos, Martin Johnson a accepté de libérer Wilkinson. L'ouvreur du RCT devrait être très utile à son équipe à Agen samedi mais sa libération fait couler de l'encre. En effet, il n'était pas censé pouvoir jouer pour son club s'il totalisait plus de vingt minutes de jeu avec le XV de la Rose (il en a joué 25 en Italie). Ce à quoi le manager de Toulon Philippe Saint-André répond dans Midi Olympique à paraître vendredi : "Cette règle n'existe que dans un délai de 48 heures. Elle est faite pour les clubs anglais qui jouent en suivant de la rencontre, le dimanche, mais elle est caduque le week-end suivant."

. Un Toulouse-Biarritz tronqué ?

On l'a dit, les internationaux français ne seront pas libérés ce week-end. Et le match qui en pâtira le plus sera le choc entre Toulouse et Biarritz samedi à Ernest-Wallon. En effet, onze des vingt-trois Tricolores alignés en Irlande dimanche dernier appartiennent à ces deux équipes. Ils sont six côté toulousain (Poitrenaud, Clerc, Jauzion, Médard, Dusautoir, Servat) et cinq côté biarrot (Traille, Yachvili, Harinordoquy, Thion, Marconnet). Une situation qui agace chez le champion et le vice-champion d'Europe. "Pour certains comme Vincent Clerc qui n’ont disputé que vingt minutes contre l'Irlande, cela aurait sûrement fait du bien de jouer contre Biarritz, que ce soit pour lui ou l’équipe de France. […] Certains auraient pu jouer, on aurait pu s’arranger", déplorait ainsi l'entraîneur des arrières du Stade, Jean-Baptiste Elissalde, ces derniers jours. En attendant, il va bien falloir le jouer, ce match. Et les Haut-Garonnais n'ont pas intérêt à concéder leur première défaite à domicile cette saison s'ils veulent conserver leur avance à la première place du classement. Le problème, c'est que les Basques ont besoin de points. En effet, ils sont sixièmes à égalité de points avec le septième, Bayonne, et à une longueur de Castres, le huitième.

. Une occasion en or pour Perpignan ?

Le week-end dernier contre Agen, l'Usap a décroché son premier point de bonus offensif de l'année. Tout un symbole pour le club catalan, qui courait après depuis le début de la saison. Malgré les nouvelles blessures qui ont touché le groupe (Grandclaude, Olibeau), les Perpignanais ont une occasion en or de récidiver samedi. Ils se déplacent en effet à Bourgoin, qui n'a remporté que deux matchs cette saison et qui subit une véritable hémorragie dans ses rangs en raison de ses difficultés financières (Tulou, Tian, Coetzee, Nadolo, van Zyl sont partis). Avec cinq points de plus, les Catalans, toujours dixièmes, pourront rêver de phases finales. Le premier qualifié potentiel, Biarritz, compte en effet sept unités d'avance "seulement" au classement. Face à une formation iséroise rajeunie et destabilisée, l'Usap peut enfin recoller au bon wagon.

. Bayonne peut-il se retrouver en position de qualifiable ?

Mathématiquement oui ! Auteurs d’un excellent début de saison, les Basques avaient quelque peu craqué entre septembre et octobre, encaissant cinq défaites de rang. Mais depuis, Bayonne s’est refait la cerise avec un parcours digne d’un champion. Depuis début novembre et un succès au Stade français (24-20), l’Aviron a enregistré six victoires en sept matchs, le relançant totalement dans la course à la qualification pour les phases finales. Bayonne est actuellement septième, à une unité de Biarritz, sixième et dernier qualifié pour l’heure. Le déplacement samedi à Clermont, revanchard, s’annonce très délicat à gérer. Les Bayonnais se doivent de faire un résultat pour confirmer leur regain de forme et espérer intégrer les six premières places. Seul problème: l’Aviron ne réussit guère à Michelin. Depuis son retour en Top 14, Bayonne reste sur six lourds revers (40 points encaissés en moyenne).

. Brive, toujours relégable ?

Brive, pourtant ambitieux en début de saison, vit une saison cauchemar. Au point d’être relégable à huit journées de la fin du championnat. Heureusement pour les Corréziens, Agen et La Rochelle, les deux promus, ne possèdent qu’une unité de plus sur le plan comptable. La situation n’est donc pas dramatique pour les Corréziens qui pourraient bien se sortir de la zone rouge en cas de victoire devant le Stade français à Amédée-Domenech vendredi, en match d’ouverture de la 19e journée. Mais la bande à Ugo Mola ne se rappelle guère la recette pour gagner. Sur ses douze derniers matchs, Brive n’est sorti vainqueur qu’à une seule reprise. C’était début janvier face au champion de France clermontois. Il s’avère urgent pour le CABCL de s’imposer de nouveau pour sauver sa tête.

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