La 13e journée en bref

EN HAUSSE :

Racing-Metro

Sur une pelouse enneigée, le Racing s’est imposé dans le derby de la capitale devant le Stade français (15-13). Les hommes de Berbizier ont su réagir après la défaite surprise encaissée à Agen lors de la précédente journée (20-21) et le nul à domicile contre Perpignan (18-18). Si cette affiche n’a pas accouché d’un gros spectacle, les Racingmen ont montré toute leur supériorité au niveau de leurs avants, impériaux samedi. La pack francilien a totalement martyrisé son homologue parisien avec notamment plusieurs mauls pénétrants dévastateurs dont un à la 39e minute sur près de cinquante mètres. Sur le plan comptable, l’opération est bonne pour le Racing qui n’est plus qu’a quatre unités du leader toulousain.

EN BAISSE :

Brive

Un énorme coup de massue. Dans le match de la peur, Brive s’est totalement liquéfié à domicile face à Agen samedi (30-12). Les Coujoux, qui ont même laissé le bonus offensif aux Agenais, intègrent pour la première fois de la saison la zone rouge. L’électrochoc n’a pas eu lieu après l’éviction de l’entraîneur Christophe Laussucq. Apathiques dans le jeu, les Brivistes n’ont jamais su faire l’effort nécessaire pour mettre à mal une défense lot-et-garonnaise bien en place. Se sont ajoutés à cela une incroyable maladresse et un manque de réalisme incroyable. Les jours à venir vont être difficiles pour Brive dont l’entraîneur général Ugo Mola a déclaré aux joueurs qu’il était prêt à partir s’ils le souhaitaient.

LE JOUEUR :

Raphael Lakafia (Biarritz)

Au fil des matchs, Raphaël Lakafia s’affirme comme un élément indispensable de la troisième ligne biarrote. Contre Bourgoin, il fut une nouvelle fois étincelant, apportant énormément de par sa puissance physique. Présent aux quatre coins du terrain, il a souvent fait mal à la défense iséroise ballon en main. Il a offert une merveille de passe décisive à son ailier N’Gwenya avant d’inscrire un essai personnel derrière une mêlée à cinq mètres. Une prestation majuscule pour Lakafia qui a brillé derrière un pack basque dominateur.

L’ESSAI :

Alexandre Lapandry (Clermont)

L’essai d’Alexandre Lapandry a permis à Clermont de battre Toulouse samedi au terme d'un match très intense (32-25). Mais cette réalisation est entâchée d’une erreur d’arbitrage. Explications : sur un coup de pied à suivre de James, Poitrenaud se déchire totalement. Lapandry, opportuniste, profite de l’occasion pour récupérer le ballon et marquer entre les poteaux. Toutefois, sur les ralentis, on se rend compte que Lapandry était un mètre devant James lors de la passe au pied. Heureusement pour les Auvergnats, le troisième ligne international était dans le dos de l’arbitre M. Raynal. Toulouse n’a pas contesté mais l’écart au final est de…sept points.

LA STAT :

3

Samedi, Castres a battu samedi sa bête noire, Perpignan. Les Catalans restaient en effet sur trois succès de suite à Pierre-Antoine. Les Tarnais ne leur ont pas donné la possibilité de réussir la passe de quatre. Notamment grâce à une première mi-temps pleine où le CO fit preuve d’un gros réalisme avec trois essais. Castre a ensuite géré ce large avantage au score mais perdu le bonus offensif sur une interception de David Marty (23-13). Les hommes du duo Labit-Travers, sixièmes, sont bien ancrés dans les places de qualifiables. Perpignan, finaliste l’an passé, s’englue dans le ventre mou, à la dixième place du classement.

LA DECLA :

Robert Mohr (capitaine de La Rochelle)

Le promu rochelais est passé près de ramener le bonus défensif de Bayonne (23-14). Le buteur Benjamin Dambielle a raté une pénalité à la toute dernière seconde. Le capitaine des Martimes déplorait les trop nombreuses fautes de son équipe. "Sur l’engagement il n’y a rien à dire mais nous avons fait trop d’erreurs. On revient à hauteur pour prendre le bonus défensif mais nous n’avons pas su le garder, parce que nous avons fait preuve de trop d’indiscipline et d'irrégularité en conquête".

LES CHIFFRES CLE

Meilleure attaque : Toulouse (400 pts)
Meilleure défense : Montpellier (216 pts)
Meilleur marqueur : Médard (Toulouse, 10 essais)
Meilleur réalisateur : Wilkinson (Toulon, 169 pts)