Lakafia : "Je veux être plus fort que ça"

Par Rugbyrama
  • Lakafia - Reprise Castres
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Grand espoir à Albi il y a deux saisons, Pierre-Gilles Lakafia a vécu une année difficile à Toulouse. Titularisé seulement deux fois et totalisant à peine 200 minutes de jeu, l'ailier de 23 ans a décidé de ne pas aller au bout de son contrat avec le champion de France pour se relancer à Castres.

Comment se sont passés vos premiers jours à Castres ?

Pierre-Gilles LAKAFIA: Vraiment bien. Mon intégration a été plus que rapide. Les autres joueurs sont très avenants et agréables alors c'était réglé en une semaine. On commence déjà à rigoler, à se chambrer. Tout va bien.

Quel a été votre objectif en signant au CO ?

P-G.L.: Il est le même que ceux que je me suis toujours fixés, que ce soit avec Albi, Toulouse ou Castres: je souhaite comptabiliser le maximum de temps de jeu et être disponible pour mon équipe. Mais c'est vrai que cette fois, j'ai une revanche à prendre par rapport à mon année au Stade toulousain où, malgré une grosse somme de travail, je n'ai pas beaucoup joué.

Votre état d'esprit est donc axé sur ce sentiment de revanche ?

P-G.L.: Oui parce que les choses ne se sont pas très bien passées à Toulouse. Attention, il s'agissait d'une belle expérience, j'ai côtoyé là-bas des mecs très forts rugbystiquement et très sympas sur le plan humain. C'était vraiment intéressant en terme de rencontres mais ça a été plus compliqué sur le terrain. Disons que cette histoire m'a forgé le caractère et m'a donné envie de m'accrocher. Je veux être plus fort que ça.

Avez-vous des regrets d'avoir passé cette année au Stade toulousain?

P-G.L.: Non. J'en aurais eu si je ne m'étais pas entraîné assez dur ou si je n'avais pas donné le meilleur de moi-même. Mais ce n'est pas le cas. Si je n'ai pas joué, ce n'est pas à cause d'un manque de travail mais en raison de choix. Cela ne m'appartenait pas. Moi, j'ai tout fait pour que ça marche.

La saison a dû être difficile. Comment l'avez-vous vécue ?

P-G.L.: J'avais signé pour trois ans avec Toulouse et je savais qu'il y aurait des moments difficiles au début. Je m'étais fixé comme objectif de les surmonter et surtout de ne pas craquer. Je ne l'ai pas fait. Mais j'ai bien senti qu'il n'était pas utile que je reste dans le club et qu'il valait mieux que j'aille ailleurs, quelque part où on me ferait confiance. Alors je suis parti.

C'est pour cette raison que vous avez choisi Castres ?

P-G.L.: Oui. J'avais rencontré les deux Laurent (Labit et Travers, ndlr) et leur discours m'a touché. Il correspondait exactement à ma façon de penser et de voir le rugby. J'ai immédiatement été séduit et j'ai très vite senti que ça collait.

Pensez-vous que la saison sera plus facile pour vous ?

P-G.L.: Absolument pas ! Castres compte moins d'internationaux que Toulouse mais possède également de très bons joueurs, à mon poste qui plus est. Je pense notamment à Marc Andreu, lui aussi international. Rien ne sera plus simple.

Vous a-t-on déjà parlé d'objectifs sur le plan collectif ?

P-GL.: Pas vraiment. Le groupe a des regrets quant à la saison passée mais il me semble que c'est digéré. Le but sera probablement de faire au moins aussi bien que l'an dernier.

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