Biarritz relève la tête

Par Rugbyrama
  • Dimitri YACHVILI - Septembre 2010 - Biarritz
    Dimitri YACHVILI - Septembre 2010 - Biarritz
Publié le Mis à jour
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Grâce à sa victoire devant le Stade français (19-11), Biarritz stoppe sa série de trois défaites de rang et s'offre une bouffée d'oxygène. Après un premier acte insipide, les Basques ont monopolisé le ballon et mis sur le reculoir des Parisiens qui repartent bredouilles et ne sont plus leaders.

En besoin vital de point, Biarritz a assuré l’essentiel en clôture de la cinquième journée de Top 14. Les Basques ont pris logiquement la mesure d’un pâle Stade français (19-11) et retrouvent des couleurs après une série négative de trois échecs de suite. Cette victoire, les Biarrots l’ont en partie conquis lors du premier acte où ils jouaient bien le coup face au vent. S’appliquant en défense, solide en conquête, les partenaires d’Imanol Harinordoquy s’évertuaient à monopoliser le ballon, ce qu’ils firent plutôt bien. Dans la première demi-heure, la possession du ballon était largement en faveur des locaux (66%) et surtout ils évitaient de faire briller le canonnier du Stade français, Julien Dupuy, qui présentait avant le coup d’envoi un taux de réussite hallucinant de 90%. Ce dernier débloquait le score (11e) mais Dimitri Yachvili lui répondait dans la foulée (16e). Le premier acte, peu emballant, sera une affaire de buteurs et les deux pistoleros rajoutèrent une pénalité chacun avant la pause. Si le BO perdait August pour un carton jaune (32e), les Parisiens devaient déplorer un gros coup dur avec la blessure de Dupuy, victime d’une entorse de la cheville gauche (33e).

Paris, problème en touche

Au retour des vestiaires, le scénario de la rencontre fut bien plus passionnant. Les Biarrots mettaient de suite le danger dans le camp des Parisiens. Au sortir d’une mêlée à 5m, Yachvili tentait d’y aller seul mais le demi de mêlée international se faisait stopper à quelques centimètres. Le deuxième ligne Manuel Carizza prenait ses responsabilités et avec malice aplatissait le ballon dans l’en-but sans le sortir du ruck (42e). Le BO creusait même l’écart avec Yachvili (50e) qui sanctionnait un acte d’antijeu d’Oelshig, ce dernier écopant même d’un carton jaune. Cela en était trop pour des visiteurs maladroits dans le domaine de la touche, perdant six lancers durant la rencontre. Surtout, ils étaient acculés dans leur camp par des Basques volontaires, campant durant plus de trois minutes dans les 22m du Stade français dans la première moitié de la deuxième période.

Pourtant, les Parisiens eurent une belle réaction d’orgueil sur leur seule véritable occasion d’essai du match. Rodriguez Gurruchaga se faisait stopper à 5m de l’en-but du BO mais Bastareaud était là pour ramasser le ballon, résister à deux défenseurs et marquer en tendant le bras. Après visionnage de la vidéo, il était accordée (65e) et cela offrait du suspense à la fin de la partie. Dimitri Yachvili décidait alors d’enfiler son costume de héros et claquait peu de temps après un drop monumental à 48 mètres en coin. Assurément l’action du match qui scellait le score au tableau d’affichage (19-11). Le Stade français, bien trop brouillon, n’a guère convaincu dans le jeu et repart surtout les valises vides de points. Par conséquent, les Parisiens ne sont plus leaders du Top 14 et tenteront de redresser la barre lors de la réception de Brive. Biarritz s’est lui donné de l’air et a quelque peu effacé les soucis des dernières semaines. A confirmer samedi prochain avec la venue du Stade toulousain.

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