Elissalde: "Savourer chaque instant"

Par Rugbyrama
  • Jean Baptiste Elissalde Toulouse Clermont Top 14
    Jean Baptiste Elissalde Toulouse Clermont Top 14
Publié le
Partager :

Jean-Baptiste Elissalde a retrouvé les terrains sous le maillot toulousain il y a une semaine. Conscient d’être plus proche de la retraite que de ses débuts, il livre ses impressions sur la fin de saison palpitante de son équipe, sur les objectifs du club et sur Castres, son adversaire ce samedi.

Après un mois et demi d'arrêt, vous avez effectué votre retour le week-end dernier à Bourgoin. Quelles ont été vos sensations sur la pelouse ?

J-B Elissalde: C'était pas fantastique. Même si j'ai continué à m'entretenir pendant ma période de convalescence, je manquais forcément de rythme et de compétition. Ce n'était pas une reprise facile mais au contraire, assez délicate. J'avais pas mal d'appréhension en entrant sur le terrain.

A peine revenu, vous allez être confronté à la pression et aux phases finales en Top 14 et en Coupe d'Europe. Pas évident pour une reprise ?

J-B E. : C'est clair que je vais manquer de rythme par rapport aux autres au début. Il va falloir bosser dur à l'entraînement avant de revenir à mon meilleur niveau. Je vais surtout être remplaçant dans les semaines qui viennent je pense, et revenir petit à petit grâce à des bouts de match.

Vous ne visez donc pas une place de titulaire immédiatement ?

J-B E. : Il me faut un peu de temps avant de postuler réellement. C'est pour cela que j'espère que l'équipe ira le plus loin possible dans les deux compétitions. Comme ça, je pourrai peut-être atteindre un pic de forme en fin de saison et jouer davantage à ce moment-là, sur des grands matchs de phases finales qui plus est.

Ce samedi, vous rencontrez le Castres olympique en championnat, mais on sent que tout le groupe a déjà la tête au 1er mai et à la demi-finale contre le Leinster. Avant, il faut tout de même jouer ce dernier match de la phase régulière du Top 14. Comment l'abordez-vous ?

J-B E. : Ce match est important, pas primordial. C'est vrai que c'est toujours préférable de recevoir pour un match de barrages, c'est un avantage, assurément. Donc ce ne serait pas une mauvaise chose de s'imposer à Ernest-Wallon contre un concurrent direct. Après, cette saison, le chemin le plus court pour se retrouver au Stade de France, c'est la demi-finale de H Cup. Nous sommes contraints de définir nos priorités.

Le calendrier de cette fin de saison s'annonce démentiel pour vous. Le Stade est-il prêt pour ce sprint final sur les deux tableaux ?

J-B E. : C'est toujours compliqué de jouer sur tous les tableaux, même quand l'effectif est au complet. Là en plus, on a toujours des joueurs blessés, des mecs convalescents. Les matchs s'enchaînent sur un rythme infernal. On va bientôt en venir à jouer autant que les footballeurs, les organismes souffrent et les performances en pâtissent forcément. Sur cette fin de saison, la récupération et l'aspect tactique vont compter énormément.

Vous avez joué à la mêlée contre Bourgoin, et même si ce n'est pas encore décidé, vous risquez de retrouver l'ouverture ce samedi contre Castres. Cela ne vous pose toujours aucun problème de naviguer entre les deux postes ?

J-B E. : Non, faire les deux ne me pose aucun souci. Cela va dépendre des pépins et de la forme de Byron et David (Kelleher et Skrela, ndlr). Vous savez, ce sont certainement mes derniers mois de compétition, mes derniers grands moments à vivre sur le terrain avec mes partenaires, je vais savourer chaque instant et tout donner pour le club. Je vais donc faire abstraction de ma petite personne. Alors le poste, peu importe.

Vous avez de fortes chances de retrouver le Castres Olympique en match de barrages. Un mot sur leur parcours cette année ?

J-B E. : Ils réalisent une saison exceptionnelle. Aujourd'hui, ils se retrouvent en balance pour recevoir un quart de finale, personne ne l'aurait parié en début de championnat. Et compte tenu de leur parcours, cette quatrième place n'est pas chère payée. Ils auraient mérité de se qualifier directement pour les demies. Et puis avec les deux Laurent (Travers et Labit, ndlr), ils possèdent deux très bons entraîneurs qui savent tirer le meilleur d'un groupe. Ils l'avaient déjà démontré à Montauban.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?