Dourthe: "Je ne crois pas en la chance"

Par Rugbyrama
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Richard Dourthe, le manager bayonnais, est un homme heureux. Non seulement, l'Aviron bayonnais a réussi le pari de la délocalisation à Anoeta, mais son équipe est à parvenu enflammer le public de Saint-Sébastien par une performance aboutie et quatre essais face au Stade Français, vendredi. Retour.

Quel sentiment vous habite suite à cette victoire convaincante face au Stade français (38-24) ?

Richard Dourthe: Cela me comble de bonheur. A Anoeta, on a vu un Aviron bayonnais lucide et conquérant. Très bon ? Non, il y a encore beaucoup de choses à régler. On offre par exemple dix points aux Parisiens en première période, c'est beaucoup trop... Mais je ne vais pas faire la fine bouche. On ne passe pas près de quarante points à Paris sans raison.

Votre équipe a-t-elle pris cette saison une nouvelle dimension ?

R. D.: Je n'irai pas jusque là. Mais je crois que ce groupe a pris conscience de ses possibilités. Et quand notre collectif est au point, nos meilleures individualités se révèlent au grand jour. Benjamin Fall, Pepito Elhorga, Craig Gower ou Jean-Baptiste Peyras ne sont jamais aussi bons que lorsque leurs coéquipiers font un grand match.

Vous avez marqué trois de vos quatre essais sur des contres. N'y-a-t-il pas une part de chance dans votre victoire ?

R. D.: Je ne crois pas en la chance. Je crois aux vertus d'un rideau défensif agressif.

Comment expliquez-vous avoir été aussi sanctionné en première période ?

R. D.: Je crois que les arbitres n'ont pas encore compris que nous voulions produire du jeu, que nos intentions n'étaient plus les mêmes qu'il y a deux saisons par exemple. Une fois que ce message sera admis par tout le monde, l'image de l'Aviron changera de façon radicale.

Votre nouveau buteur Benat Arrayet a fait de bons débuts au poste de demi de mêlée. Qu'en avez-vous pensé ?

R. D.: C'est encourageant. Mais je ne critiquerai jamais Cédric Garcia (habituel buteur bayonnais, peu en réussite la semaine passée à Perpignan, NDLR). Je ne lui taperai jamais dessus. C'est moi qui lui ai demandé de buter la saison dernière, parce que ça n'allait pas dans ce secteur de jeu. Il l'a fait du mieux qu'il a pu et je suis persuadé qu'il deviendra un jour un grand buteur.

Qu'avez-vous pensé de cette grande première à Anoeta ?

R. D.: Les images de ce stade bleu et blanc me poursuivront toute ma vie... Ce fut une vrai belle fête. Les dirigeants bayonnais ont réussi un pari incroyable en remplissant presque ce stade en moins de trois semaines. Mais ce pari ne pouvait être considéré comme gagné qu'en cas de victoire sur le terrain.

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