Noirot : "Surpris par l’état d’esprit"

Par Rugbyrama
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Les joueurs du Racing sont en repos cette semaine après trois premières semaines de préparation. L'équipe francilienne, forte de son recrutement ambitieux, sera attendue au tournant cette saison. Le talonneur Benjamin Noirot, tout juste arrivé de Biarritz, le sait et s'en accommode sans problème.

Quelles sont vos premières impressions quelques semaines après votre arrivée au Racing-Metro ?

Benjamin Noirot : Je suis content, tout se passe très bien. La reprise a été bonne et j'ai trouvé un très bon groupe. On sent vraiment que tout le monde va dans le même sens et est animé par la même envie de réussite. Je me suis rapidement senti à l'aise et le premier contact a été très bon.

La réalité correspond-elle à ce que vous attendiez ?

B.N. : Concernant le jeu, je ne sais pas puisque nous n'avons fait quasiment que de la préparation physique. Il y a bien eu quelques mêlées et quelques touches mais nous ne sommes pas entrés en profondeur dans notre système de jeu. Par contre, j'ai été agréablement surpris par l'état d'esprit du groupe. Il a été champion de France de Pro D2 et travaille ensemble depuis deux ou trois ans. Ça se sent.

Pourquoi avoir choisi, à 28 ans, de signer dans ce club ?

B.N. : Parce que j'ai été convaincu par le projet qu'on m'a présenté et parce que j'avais envie de relever le challenge. Je voulais me relancer et pour cela, j'avais besoin de partir de Biarritz, de voir d'autres personnes et d'entendre un autre discours. Celui du Racing m'a plu. Le projet est ambitieux, le président est quelqu'un qui veut réussir dans ce milieu et Pierre Berbizier pourra, je crois, m'apporter de belles choses.

Vous n'avez pas choisi la facilité pourtant. La concurrence sera rude avec Olivier Diomandé et Carlo Festuccia.

B.N. : Il y en a partout, de la concurrence. A moi de faire mes preuves.

Signer au Racing-Metro va-t-il vous permettre de vous rapprocher de l'équipe de France selon vous ?

B.N. : Si je suis venu ici, c'est parce que j'estimais que c'était le meilleur choix à faire. Bien sûr, je pense à l'équipe de France, mais qui ne le fait pas ?Cela passera d'abord par faire des bons matchs en club et le fait de s'imposer comme titulaire.

Le staff vous a-t-il déjà parlé des objectifs à tenir la saison prochaine ?

B.N. : Il s'agira en premier lieu de se maintenir. Mais parvenir à se qualifier pour la Coupe d'Europe serait extraordinaire. Je pense que nous en sommes capables, même si cet objectif viendra plutôt dans deux ou trois ans.

Compte tenu de son recrutement, le Racing-Metro sera attendu sur tous les terrains de France...

B.N. : Nous en sommes conscients. Avec des stars comme Chabal, Nallet ou Steyn, il ne pouvait pas en être autrement. Mais nous sommes capables de tenir la distance. Presque tous les joueurs sont internationaux dans cette équipe, que ce soit en Italie, en Nouvelle-Zélande, en Afrique du Sud ou avec le XV de France. On sait ce qui nous attend.

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