Hunt: "Je connais le XV"

Par Rugbyrama
  • Biarritz Karemichael Hunt
    Biarritz Karemichael Hunt
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Recruté par Biarritz en qualité de joker médical pour pallier les blessures longues durées de Bidabé et Gobelet, le treiziste australien Karmichael Hunt (22 ans, 1,86 m, 92 kg) a effectué son premier entraînement ce mardi. Il évoque son parcours et les raisons qui l’ont poussé à s'engager avec le BO

Vous êtes une star du rugby à XIII en Australie…

Karemichael HUNT : (Gêné) Peut-être. C’est ce que les gens disent…

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre le Biarritz olympique ?

K.H. : J’avais terminé ma saison en Australie. Je n’allais pas reprendre avant huit mois. Biarritz m’a offert un contrat. J’ai dit oui.

Ce qui signifie que vous retournerez en Australie à la fin de celui-ci ?

K.H. : Oui.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?

K.H. : Je suis né en Nouvelle-Zélande, à Auckland. A dix ans, j’ai rejoint l’Australie. Là-bas, j’ai disputé 126 matchs avec les Brisbane Broncos. J’ai remporté le championnat en 2006. J’ai aussi porté le maillot australien à XIII et joué chaque année le "State of Origine" (série annuelle de trois matchs mettant aux prises l’Etat des Queensland Maroons à celui de Nouvelle Galles du Sud ; il s’agit d’un des événements sportifs et médiatiques les plus importants en Australie, ndlr).

Appréhendez-vous le passage du XIII au XV ?

K.H. : Non. J’ai joué à XV pendant deux ans, à l’Université. Je connais donc les règles.

Que pensez-vous pouvoir apporter à l’équipe ?

K.H. : Mon professionnalisme. Les six années que j’ai passées en National Rugby League (le championnat de rugby à XIII australien, ndlr), m’ont permis d’emmagasiner beaucoup d’expérience. Je vais aussi essayer d’apporter mes qualités naturelles.

A quelle poste vous verra-t-on ?

K.H. : N’importe où derrière. Je jouerai là où l’équipe aura besoin de moi.

Quand effectuerez-vous vos débuts ?

K.H. : Je ne sais pas encore. Dès que le club voudra m’utiliser.

Un mot sur vos surnoms, qui fleurissent sur internet…

K.H. : On m’appelle parfois "K", le diminutif de mon nom Karmichael. C’est plus facile à prononcer.

Parfois "Kamikaze", aussi…

K.H. : Oui. Peut-être que cela correspond à ma façon de jouer. (De nouveau gêné) Mais ce sont surtout les médias qui disent ça…

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