Chouly : "Cela va vite passer"

Par Rugbyrama
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Comme l'ensemble des internationaux qui ont participé au troisième match des Bleus durant la tournée de juin, le troisième ligne de Perpignan Damien Chouly, ne peut pas prendre part à la reprise du Top 14 avec son club. Il peaufine donc sa préparation et revient sur son aventure en équipe de France

Vous avez assisté aux deux défaites de votre équipe en amical contre les Brumbies puis le Racing. Avec un regard extérieur, que retirez-vous de ces deux rencontres ?

Damien CHOULY : C'était laborieux. Nous avons eu du mal à enchaîner le jeu, surtout sur certaines séquences, et cela nous a posés des problèmes. A côté, quand nous avons réussi à jouer, nous avons réalisé de belles actions. Nous avons également pêché dans la finition mais je pense que cela n'est qu'un grain de sable. C'est juste une question de réglage. Nous le travaillons à l'entraînement.

Comment vivez-vous le fait de ne pas pouvoir participer à la reprise du championnat samedi contre Bayonne, en raison de la période de repos obligatoire ?

D. C. : Cela va vite passer et ne devrait pas être un handicap trop lourd pour l'équipe. Il n'y aura pas de problèmes. De mon côté, je me concentre sur ma préparation, avec beaucoup de travail physique. Je vais avoir des paliers à franchir progressivement, surtout au niveau du jeu. La première chose sera de revenir en forme. En effet, j'ai pris du retard dans ma préparation, avec des matchs en moins par rapport à d'autres joueurs. Il faudra donc retrouver le rythme mais aussi regagner sa place.

Sentez-vous que le statut de l'Usap a changé depuis votre titre de champion de France ?

D. C. : On va le voir dès le premier match. Nous allons désormais être très attendus. Nous avons un statut de favori à assumer. Mais il faut oublier tout cela et se concentrer sur notre jeu.

Vous êtes donc parti en tournée avec l'équipe de France en juin. Que retenez-vous de cette aventure ?

D. C. : C'est encourageant, avec notamment cette victoire historique sur les All Blacks. C'était génial d'être de ce voyage même si ce jour-là, j'aurais préféré être sur le terrain (Damien Chouly n'était pas dans le groupe, NDLR). J'avais des fourmis dans les jambes en regardant le match mais cela reste de bons moments à vivre.

Après cette tournée, vous êtes-vous fixé des objectifs sur le plan international ?

D. C. : Quand on y a goûté, on a envie d'y revenir et surtout d'y rester. J'ai pu mesurer le travail qu'il me restait à effectuer pour que ce soit le cas. Par rapport au championnat, il existe une différence sur l'engagement physique et l'intensité.

Justement, quels secteurs devez-vous travailler en particulier ?

D. C. : Le physique surtout. C'était dur mais en même temps, nous sortions d'une longue saison alors que nos adversaires commençaient presque. Ils étaient donc plus tranchants. C'est pourquoi, comme toujours, il fallait insister sur le travail physique. Si tu rivalises physiquement, tu peux ensuite mettre du jeu en place, imposer ton rythme et gagner les défis individuels. On le voit de suite. A ce niveau, il faut donc être doté d'une bonne qualité technique mais aussi d'une grosse puissance. En fait, il faut tout hausser d'un ton pour rivaliser.

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