Pichot : "Paris, c’est mon clan"

Par Rugbyrama
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L'ancien capitaine de l'Argentine Agustin Pichot, revenu au Stade français en qualité de joueur supplémentaire il y a quelques semaines à peine, est en forme. Il l'a prouvé avec le XV des Présidents dimanche. Heureux, il savoure sa décision d'avoir repris la compétition.

Vous avez fait une bonne entrée en jeu à Montauban lors de la dernière journée de Top 14 et semblé en forme contre les Barbarians dimanche. Comment vous sentez-vous ?

Agustin PICHOT : Je vais bien. Je ne suis pas encore à 100% et il me reste encore deux kilos à perdre mais je me sens de mieux en mieux chaque jour. J'ai repris le travail physique le 1er févier seulement alors je dois encore faire des efforts pour retrouver mon niveau. C'est dur mais je me sens très bien.

Ce match contre les Barbarians vient à point nommé pour vous qui avez besoin de compétition.

A.P. : C'est sûr mais je cherchais avant tout à prendre du plaisir sur cette rencontre. Les Barbarians, c'est un rugby différent, exaltant et que j'aime beaucoup. Je n'ai pas joué avec eux mais je suis content de les avoir rencontrés. Ils représentent beaucoup de choses dans le monde du rugby. Les Barbarians, c'est la liberté et j'aime beaucoup cette idée. En plus, Serge (Blanco), Denis (Charvet) ou Jean-Pierre (Rives) sont de très bons amis. C'est la première fois que je jouais contre les Baa-bas et je suis très heureux de l'avoir fait. Les deux équipes se sont fait plaisir, c'était le plus important.

Vous aussi, avez l'air d'avoir pris du plaisir.

A.P. : C'est vrai. J'en prends toujours quand je joue au rugby (sourire).

Jouer un match supplémentaire est une bonne chose tout de même pour vous avant le choc entre Toulouse et Paris dimanche prochain.

A.P. : Oui c'est sûr que ça m'a fait du bien et que j'en ai profité. Mais je ne pense pas encore à ce match contre les Toulousains. Je ne sais même pas si je serai dans le groupe...

Pourquoi avoir choisi, à 34 ans, de rechausser les crampons ?

A.P. : Beaucoup de gens m'ont posé la question et je dois avouer que je ne sais toujours pas quoi répondre. J'ai pris neuf mois pour me reposer et réfléchir. Le rugby me manquait trop et j'avais envie d'en profiter encore. Aussi, je voulais me donner un nouveau challenge. C'est important pour moi. Je voulais au moins essayer.

Votre saison mitigée au Racing-Metro l'an dernier a-t-elle aussi influencé cette décision ?

A.P. : Oui, même si ça n'a pas été une saison si mauvaise. Le problème, c'est que je n'étais pas à 100% après la Coupe du monde. C'est venu de moi aussi. Mais le Racing m'a apporté beaucoup de choses. Toutes les expériences sont bonnes à prendre.

Vous avez eu des contacts avec d'autres clubs que le Stade français. Pourquoi avoir choisi de retourner là-bas ?

A.P : Parce que c'est mon clan. Paris, c'est ma petite famille en France. J'adore ce club.

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