Le journal des demies

Par Rugbyrama
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Stage, blessures, indiscrétions et petites phrases choc... Chaque jour, le journal des demi-finales vous révèle tout ce qu'il faut savoir des quatre prétendants au Bouclier de Brennus. Voici le deuxième numéro qui détaille le programme de Clermont, Paris, Perpignan et Toulouse d'ici aux demies.

Clermont

Ce mercredi matin, c'était entraînement séparé à Clermont: avants d'un côté, trois-quarts de l'autre. L'après-midi a été consacrée à la musculation. Les joueurs ont changé leurs ballons habituels par les ballons qui seront utilisés pendant les phases finales. Julien Malzieu, qui souffre d'une déchirure de l'aponévrose plantaire du pied gauche, n'a pas recouru. Il effectuera un test jeudi mais s'avoue "inquiet" quant à sa participation. Sélectionné avec les Bleus, Aurélien Rougerie a assuré être "heureux" mais aussi avoir "le temps d'y penser. Je reste concentré sur Toulouse". Concernant les billets pour les abonnés, les guichets ont réouvert ce mercredi matin et le resteront jusqu'à écoulement. S'il reste des places, une vente pour le grand public sera organisée vendredi.

Stade toulousain

La semaine "ordinaire" se poursuit avec récupération et travail en ateliers à Ernest-Wallon. Fidèle à son franc-parler, Jean-Baptiste Elissalde a évoqué pour nous la demi-finale face à Clermont. "J'ai conscience que je peux être le 23e ou 24e homme. De toute façon, si on me demande d'apporter l'eau ou de cirer les pompes, je le ferai volontiers. Après la saison que je viens de vivre, je n'aspire pas à grand chose de plus. Que ce soit David Skrela ou moi à l'ouverture, nous l'annoncerons le plus tard possible. Cela reste une petite énigme." A noter que selon le site du club, les 7000 places allouées au Stade Toulousain pour la demi-finale ont déjà trouvé preneurs. Il n'y a donc plus de places disponibles à la vente.

Stade français

Les Parisiens ont rallié Dieppe mardi soir pour un stage de trois jours. Un stage qu'ils ont d'ailleurs dû financer eux-mêmes (300 euros par joueurs). "Il est souvent arrivé que les joueurs participent à la vie du club, explique Christophe Dominici. Le Stade Français est un club différent". A l'instar de Toulouse et Perpignan, le club de la capitale a choisi un lieu où il a ses habitudes. "A Paris, on ne dispose pas d'un lieu pour se réunir, avouait David Auradou. A Dieppe ou ailleurs peut importe, l'importance c'est de partager des moments de vie". Même son de cloche chez Mirco Bergamasco. "On avait juste envie de rester entre nous, de se regarder dans les yeux, de faire la fête pourquoi pas, histoire de trouver le bon état d'esprit."

Perpignan

L'actualité de la journée ne concerne pas les joueurs, partis se préparer dans les hauteurs de Matemale. Alors que les places pour la demi-finale à Lyon viennent d'être mises en vente ce mercredi, l'Indépendant révèle la grogne des groupes de supporters catalans. La cause? Deux des trois trains Corails affrétés par des clubs de supporters ont été remplacés par des rames TGV. Du coup, le prix de l'aller retour passe du simple au double. "Pour le moment, on est en stand-by", reconnaît Jean-Marc Hostallier, de la penya Els amics de Pézilla. "Nous avons plus de 200 personnes inscrites chez nous pour un train Corail. On ne sait pas vraiment quoi faire. En attendant la décision définitive de la SNCF, on ne réserve plus rien."

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