Clermont, juste une étape

Par Rugbyrama
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Les Clermontois ont réussi une belle prestation pour éliminer le Stade toulousain. Mais Aurélien Rougerie et ses coéquipiers n'ont pas voulu disserter sur cette victoire. Ils sont déjà tournés vers la finale samedi prochain, au Stade de France.

La hargne clermontoise mais aussi la gestion parfaite de la rencontre ont été les clés de la victoire des hommes de Vern Cotter face à Toulouse. Au final, la prestation de l'ASMCA a convaincu même les adversaires toulousains qui ont tous reconnu la supériorité auvergnate. Pourtant, Aurélien Rougerie et ses coéquipiers avaient décidé de faire profil bas: "Nous ne sommes pas là pour nous lancer des fleurs", prévenait Benoît Baby, "nous avons fait un bon match avec notre coeur et l'amour de ce maillot. Nous sommes heureux mais nous sommes au pied de la montagne et nous devons maintenant la franchir. Ce match n'était pas le plus important."

Les Clermontois n'ont pas fêté leur qualification. Dans la nuit de vendredi à samedi, tous les joueurs présents sur la pelouse de Chaban-Delmas avaient rejoints leurs chambres avant 2 heures. "Nous devons récupérer et bien préparer ce p... de match et le gagner." Après deux échecs en finale, Mario Ledesma a bien résumé l'état d'esprit des troupes auvergnates avant de se rendre au Stade de France pour la troisième fois consécutive. "Maintenant, il faut être capable de répéter ce genre de performance" , prévenait Pierre Mignoni, "de le faire le jour J. Ce qui s'est passé aujourd'hui est déjà du passé. Il faut se tourner vers samedi prochain". "Nous n'avons encore rien gagné" , poursuivait le capitaine Aurélien Rougerie.

Contrôler ses émotions

Avec une confrontation inédite en finale face Perpignan, Clermont, l'habitué du SDF, devra endosser le costume de favori. Vern Cotter, qui ne connaissait pas le deuxième lauréat, a lui aussi tenu à mettre en garde ses joueurs : "Ce sera un autre challenge, un autre adversaire. Il faudra qu'on trouve des solutions. Il faudra qu'on soit capable, quel que soit l'adversaire, de produire du jeu et de garder cette intensité."

Il faudra surtout que les Auvergnats contrôlent leurs nerfs et leurs émotions. Un aspect psychologique qui avait conduit à leur perte notamment lors de finale 2007 face au Stade français. Pour tenter de maîtriser ce secteur si particulier, Vern Cotter s'est attaché les services d'un préparateur mental. Difficile de commenter ce travail de l'ombre et de connaître son véritable impact sur les joueurs. Pour Pierre Mignoni, la réponse viendra du Stade de France, pas avant : "Ce n'est pas encore l'heure d'écrire l'histoire. On devra l'écrire samedi. Soit vous direz: ça y est, ils sont champions, soit ils ont encore perdu."

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