Biarritz : Blanco dément

"Ça me fatigue!" Au téléphone, Serge Blanco, le futur président du Biarritz olympique, ne cache pas son énervement après la divulgation lundi soir d"une information faisant état du limogeage immédiat de Jacques Delmas et Jack Isaac. Le nom de leurs probables remplaçants, Martin Gaïtan et Jean-Michel Gonzalez, circule avec tout autant d"insistance.

"Un vent de folie souffle actuellement sur Biarritz, d'où ces folles rumeurs. Maintenant, nous avons évoqué la possibilité et c'est vrai qu'il y a une réflexion en interne depuis X semaines parce qu'il n'est pas possible de ne pas en avoir vu nos derniers résultats. Mais les entraîneurs savent, Laurent Rodriguez sait, les actionnaires savent," martèle le toujours président de la LNR.

Blanco : "C'est faux!"

La défaite concédée à Toulon, 10-5, a une nouvelle fois ébranlé le château basque. Huitième du Top 14, le Biarritz olympique n'est pas au mieux sportivement. Ce qui inquiète de nombreux observateurs. "Il y a quand même des choses à respecter, s'emporte Serge Blanco. Si demain le club venait à prendre une décision, c'est à lui d'être maître de sa communication. Tout ce qui vient d'être dit est faux."

Et le futur président basque de dire que les joueurs étaient lundi en récupération et non en repos ; que ce mardi les joueurs sont tout simplement en congés; et que tout le monde partira en stage à Hendaye pour trois jours ce mercredi. "Avec Jacques Delmas et Jack Isaac, oui, ils seront là et ils seront là aussi samedi pour le match contre le Stade français." Ce rendez-vous avec le club parisien est de première priorité : "Le mot d'ordre est la victoire," martèle encore l'homme fort du BO.

"Maintenant, bien sûr il peu y avoir un revirement. Mais jusqu'à preuve du contraire, les entraîneurs sont toujours en fonction. Il n'est pas possible de mettre la pression ainsi sur un club. En déclarant de telles choses, au final on risque toujours de tomber juste! Mais de la même manière qu'on dit que plus on gagne plus on s'approche de la défaite, plus on perd, plus on s'approche de la victoire. C'est une logique immuable."