Sowerby de l'autre côté du miroir

"L'équipe qui s'imposera dimanche sera championne," déclare-t-il au quotidien Le Parisien aujourd'hui. Pour Shaun Sowerby, qui a joué 21 des 26 matchs du Top 14 et l'ensemble de la Coupe d'Europe, ce sera la deuxième demi-finale de championnat depuis qu'il a posé ses valises dans l'Hexagone. La première c'était en 2005 et c'était sous le maillot du Stade français contre le Stade toulousain.

L'année qui précéda la chute vers les abîmes. Une fracture bi-malléolaire à la cheville gauche contractée face à Biarritz le 14 octobre 2006 le tient éloigner six mois des terrains. Une traversée du désert interminable surtout en année de fin de contrat avec le Stade français. Il se voit offrir un contrat au Stade toulousain, le grand rival sportif du club de la capitale.

Arrivé début juillet 2007, il s'intègre très vite dans le groupe. En l'absence de Finau Maka, parti à la Coupe du monde et revenu très fatiguée de cette dernière, Sowerby imprime une marque indélébile dans le paysage toulousain. D'un placement défensif impeccable, il s'affiche tout de suite comme une valeur très sûre de squad. D'une régularité hallucinante en touche, il est, d'un avis général, partie prenante dans la reconstruction et le grand renouveau du pack toulousain.

Dimanche à Bordeaux, il jouera donc sa deuxième demi-finale Toulouse-Paris à Bordeaux. Il avait remporté la première et espère bien renouveler ça, ce coup-ci de l'autre côté du mirroir. "Au Stade français, il y avait le show, du marketing et une très bonne équipe. A Toulouse, il y a juste une très bonne équipe," dit-il en guise de conclusion dans Le Parisien. Une très bonne équipe dans laquelle il se sent bien. D'ailleurs, il vient d'y acquérir une maison où peuvent s'amuser en toute liberté ses deux labradors.