Ledesma: "Les moyens d’aller au bout"

Par Rugbyrama
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A 36 ans, Mario Ledesma fut l’un des grands artisans de la victoire de Clermont face à Perpignan (21-7) en demi-finale du Top 14. Le talonneur argentin estime que sa formation a les moyens de remporter enfin le Brennus cette saison.

Face à Perpignan, il semble que vous n'avez jamais douté ?

M.L: C'est vrai, nous savions que ce match ne pouvait pas, ne devait pas nous échapper. Ils avaient mis une fois le pied chez nous. Il fallait juste continuer comme ça. Le problème de l'Usap, c'est qu'ils ont dû cravacher jusqu'au bout sans faire tourner leur effectif… cela a dû leur enlever de la fraîcheur. Mais je sentais que le match ne pouvait pas nous échapper… même si après leur essai tout peut basculer très vite, je sens que quand nous avons le ballon, nous avons la maîtrise.

Vous ne laissez pas exploser votre joie après cette victoire comme vous l'aviez fait l'an dernier...

M. L: Quand nous gagnons l'an dernier contre Toulouse, je crois que sur la physionomie du match, le Stade mérite de gagner. Il y a l'essai de Roro (Aurélien Rougerie, ndlr) et nous parvenons à bien gérer la fin de la rencontre. Mais personne ne nous attendait vraiment. Cette saison, nous finissons premiers de la phase régulière et nous nous devions de confirmer cette première place. Si nous devons fêter quelque chose, ce sera à la fin de la saison.

Allez-vous regarder la demie de ce dimanche ? Avez-vous un favori ?

M.L: Je vais la regarder parce qu'en plus j'ai des amis en face. Paris n'était pas un ogre et il a gagné l'an dernier. Toulouse est une grosse équipe. Paris aussi… Même si je suis vieux, nous sommes une équipe assez jeune par rapport à ces rencontres-là. Toulouse ou Paris, ce sera très compliqué.

L'engouement populaire autour de l'ASM peut-il être lourd à porter ?

M.L: Non, c'est super ! A nous de prendre le côté positif de cette pression. Nous savons que nous avons les moyens d'aller au bout. A nous de confirmer… Qui aurait parié sur Mont-de-Marsan en Pro D2 ? Et voilà, il faut toujours être très vigilant !

Vous aviez déclaré dans la semaine craindre Perpignan au niveau de la mêlée ?

M.L : Nous nous attendions à une telle opposition de leur part en effet. Ils sont forts, mais nous avons tenus la baraque.

Clermont perd quatre touches. Comment expliquez-vous cela ?

M.L: Sur le premier raté, Julien Bonnaire est au sol, Thibault le voit, mais nous nous faisons contrer. En deuxième mi-temps, Sam Broomhall me dit qu'il n'entend pas l'annonce… Après, peut-être que mes lancers n'ont pas été bons !

Vous êtes donc toujours invaincu au Vélodrome…

M.L: Oui, mais je ne jouerai pas encore beaucoup de match ici. Mais d'autres continueront à l'être.

Clermont va jouer sa neuvième finale...

M.L: C'est la deuxième de notre groupe. Je ne compte pas les autres. Après nous savons qu'il y a une très grande attente du public. Nous restons aussi sur un échec l'an dernier et nous ne voulons pas revivre la même chose. Nous sommes tous très excités, mais chacun gère son stress comme il peut.

Vous parlez des fameuses trois minutes qui vous coutent cher l'an dernier ?

M.L: Oui, oui, c'est ça, les fameuses trois minutes. Même si avant nous aurions pu faire les choses différemment pour ne pas avoir à vivre ces trois dernières minutes. En face, il n'y aura pas Pichot, mais vous ne croyez pas que Byron Kelleher est très bon aussi ?

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