A un Stade avancé

Par Rugbyrama
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Le choc des deux Stades, toulousain et français, arrive bien tôt dans la saison, dès cette 2e journée samedi. Et ni Paris, ni Toulouse n'ont encore intégré correctement tous leurs internationaux de retour de Coupe du monde. Il faut donc plus ou moins bric

L'an dernier, c'était plus tôt. Le 16 septembre. Sauf qu'on disputait déjà la 6e journée du championnat. Cette fois, ce n'est que la 2e levée du Top 14 et, en plus, la Coupe du monde est passée par là. L'affiche entre le stade toulousain et le Stade français samedi n'aura donc sans doute pas la saveur qu'elle mérite. Même si Toulouse est sorti du piège dacquois et que Paris n'a pas laissé à Clermont sa revanche lors de la première journée, les deux formations sont encore en plein rodage. Elles vivent au rythme des retours par vagues - de vacances ou de blessures - des internationaux. Pas vraiment facile à gérer quand ils sont plus d'une dizaine de titulaires en puissance.

Certains feront leur retour à l'occasion de ce choc comme Vincent Clerc, Patrice Albacete, Thierry Dusautoir et Yannick Jauzion pour le club de la ville rose. Mais ils ne seront pas évidemment pas au point. "Il ne faut pas se leurrer, explique Guy Novès. Ce n'est pas en huit ou dix jours qu'on peut intégrer des joueurs partis depuis plusieurs semaines. Mais les miasmes de cette Coupe du monde commencent à s'estomper. Nous avons commencé à retrouver des repères. Il faudra un ou deux mois pour que le groupe trouve ses automatismes."

Landreau: "Différent de l'an dernier"

Même son de cloche du côté de Paris qui retrouve Ignacio Corleto à l'arrière mais devra encore attendre pour intégrer les Dominici, Szarzewski, De Villiers, Beauxis et autre Hernandez. "Cette semaine, nous avons accumulé des pépins physiques et nous n'avons pas pu intégrer les mondialistes, souligne Fabrice Landreau. Nous essaierons de jouer le mieux possible avec les moyens du bord. Ce match est une étape pour essayer de mettre en place de nouvelles choses dans notre jeu. C'est différent de l'an dernier où nous avions quatre matches de référence avant de jouer à Toulouse".

Les deux clubs savent évidemment qu'une défaite ne serait en rien rédhibitoire, surtout à ce stade de la saison. Toutefois, le club victorieux prendrait un ascendant psychologique certain sur l'autre. Surtout le Stade français s'il s'offrait, après l'ASM, un deuxième candidat au titre. "Ce début de saison est primordial pour la suite", ajoute Guy Novès. A nous de prouver que Toulouse est prêt à 100%. La saison passée, nous avons perdu nos deux matches contre Paris avec un petit point de différence. Pas question de continuer". A défaut d'internationaux, il y a la motivation.

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